Les rapports de la Cour des Comptes continuent de livrer leurs secrets.
Au moment où le chef de l’Etat a enjoint, dès son installation, les agents de la fonction publique à s’approprier le concept de Jub, Jubël, Jubanti (la droiture, la probité et le redressement) dans leur travail, voilà qu’un rapport met en lumière la posture qui n’est pas en conformité avec la probité d’un agent de l’administration.
Selon un document produit par la Cour des Comptes dans la période de 2018 à la Direction de la Solde, des agents de l’Etat ont reçu durant cette période deux fois dans le mois. L’une par virement bancaire, l’autre par billetage.
Selon les enquêteurs, «les agents disposent de comptes bancaires dans lesquels les montants positionnés correspondent à ceux figurant dans les états de paiement du billeteur pour les mêmes mois ».
Interpellée sur ce cas, la Direction des soldes dévoile que «ces paiements concerneraient des agents comptables particuliers exerçant dans les postes diplomatiques et qui seraient payés par le billetage par le trésorier payeur pour l’étranger ».
Cependant, les vérificateurs ont pu démontrer que cette réponse est fallacieuse car, ces agents dont leurs immatricules a été identifiés, «ont été payés par le billeteur de la Solde qui dépend du payeur général du trésor et non du trésorier payeur pour l’étranger», rapporte Libération dans son édition de ce jeudi 30 mai.
Khadija NDIAYE