Les démons de la division ont refait surface sur l’axe transgambien entre douaniers gambiens et acteurs du transport routier jusqu’à entraver la circulation des biens et des personnes au niveau des localités frontalières entre les deux pays avec l’érection de barrages.
Une situation qui pousse les acteurs du transport et usagers du Sénégal à inviter les autorités étatiques à trouver une solution durable à ce phénomène récurent.Secrétaire général du Syndicat des acteurs du transport national et transnational du Sénégal (Satrans), Pape Mamadou Ndiaye souligne que «ce qui se passe sur l’axe transgambien est anormal. On veut nous imposer une taxe de balisage de prés de 16 mille francs Cfa. Nous le déplorons». Il poursuit que «cette taxe est accompagnée par d’autres tracasseries.
C’est pourquoi, les autorités étatiques sénégalaises doivent prendre des mesures pour régler définitivement ce problème qui perdure».Bloqué à la frontière avec la Gambie depuis Sénoba, le transporteur Moussa Diafouné venu de Ziguinchor en partance pour Dakar, emboite le pas au syndicaliste. «Il faut que les autorités décantent ce problème entre les gros porteurs et les douaniers. Car il y a beaucoup de camions stationnés actuellement. Ce qui indispose le trafic. Il faut donc des solutions durables», fait-il savoir par téléphone.
Theodore SEMEDO