Le G20 qui regroupe 27 syndicats d’enseignants ne l’a pas raté, lors de sa dernière conférence de presse pour annoncer le dépôt de son préavis de grève. Le cadre syndical a même réclamé son départ du HCDS.
Les syndicalistes reprochent à la présidente du Haut conseil du dialogue social, Mme Innocence Ntap NDIAYE, de favoritisme en faveur du G7 qu’elle considère comme unique interlocuteur de l’Etat pour les négociations. Mais la réponse de la présidente du Haut conseil du dialogue social n’a pas tardé. Mme Ndiaye, en marge du premier Pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique (PNSSEE) n’a pas fait dans la langue de bois pour répondre au Coordonnateur du G20, Dame Mbodj et Cie. Elle a réitéré ses propos en indiquant qu’elle ne discute qu’avec les organisations syndicales les plus représentatives. Pour bétonner sa position, elle évoque la légitimité des sept syndicats qui ont dépassé le seuil des 10 % réclamés par l’Etat lors des élections de représentativité. «Ce sont les règles du jeu», indique-t-elle. Et d’ajouter : «Ce n’est pas ma personne qui est en jeu. Je pense que c’est l’institution. Elle a été mise en place par les centrales syndicales les plus représentatives. Au niveau du secteur de l’éducation, il faut dire qu’il y a un comité du dialogue social secteur éducation. Donc, le G20 n’est pas membre du conseil et pour donner un avis il faut être partie prenante. Il faut avoir intérêt à agir. Le G20 n’a pas son mot à dire sur le Haut conseil du dialogue social. Le gouvernement discute avec les syndicats d’enseignants les plus représentatifs. Ce sont les règles du jeu».
Mamadou GACKO