Poursuivies pour «détention en vue de distribution d’images contraires aux bonnes mœurs», les six personnes impliquées (quatre filles) dans le scandale d’un film pornographique ont fait face, hier, au juge. Seulement, les nombreux assistants à l’audience n’ont pu entendre les mis en cause se défendre. Le procès ayant été ajourné jusqu’au vendredi, sur la demande des avocats de la défense qui indiquent vouloir mieux prendre connaissance du dossier. Placés sous mandat de dépôt le 8 juillet dernier, les accusés ont été interpellés par les éléments du Commissariat des Parcelles-assainies.
En fait, tout est parti d’une vidéo pornographique filmée par une étudiante âgée de 22 ans qui voulait l’envoyer à son copain basé aux États-Unis d’Amérique. Selon les éléments du dossier, son téléphone portable qu’elle a égaré s’est retrouvé entre les mains de jeunes qui l’ont formellement identifiée. Et c’est parti pour une opération de chantage qui va mal tourner. La bande de copains menace de diffuser les images si elle ne leur verse pas des sommes d’argent. N’en pouvant plus, la fille finit par déposer une plainte à la police des Parcelles assainies. Une enquête avait ainsi été ouverte. Laquelle a conduit à l’arrestation de ces six prévenus dont la plaignante.
WALF