« Nous n’accepterons pas la thèse du suicide et nous demanderons une contre-expertise ».
C’est l’exigence de l’oncle de Cheikhou SAKHO, du nom du douanier tué par balle vendredi dernier à Keur Massar. Selon Serigne GAYE, interviewé par le journal L’As, son neveu est loin d’être du genre à se donner la mort. Il penche plutôt pour la thèse du meurtre. Et, à ce sujet, interpellé sur un éventuel conflit que son neveu aurait eu avec un tiers, Serigne GAYE met à l’index sa première femme.
« Ils étaient en instance de divorce. Il y a eu un premier divorce, j’ai arrangé et ils sont retournés ensemble. Le 17 ou le 18 juillet, Cheikhou l’a libérée des liens du mariage. J’avais décidé de ne plus intervenir dans cette union. Je n’ai fait aucune médiation lors de cette seconde séparation. Le tribunal ne s’est pas encore prononcé. Et dans l’Islam aussi, il y a un délai que doit respecter la femme et qui n’est pas encore écoulé », explique Serigne GAYE.
Et selon lui, le conflit entre les deux époux a même, par moment dégénéré. « Je peux dire sans me tromper que sa première femme lui menait la vie dure. Ils se sont séparés à quatre reprises, m’a-t-on dit. Elle a brûlé ses habits, elle lui a mordu le doigt jusqu’à l’amputer », soutient-il.
WALFNet