Le bras de fer entre le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales et leur ministère de tutelle devient de plus en plus intenable pour les usagers. Les grèves successives depuis des mois ont paralysé le système au point que les documents administratifs sont difficiles à obtenir. Ainsi, après les 96h décrétée en août, les syndicalistes sont à nouveau repartis au front. Ce lundi 11 septembre, ils ont décrété une grève de 120 heures sur l’ensemble du pays pour, entre autres points de revendication, l’augmentation de leurs salaires.
«L’extension des augmentations des salaires qui devrait être automatique eu égard aux dispositions de la loi 2011-08 du 30 mars 2011, tarde encore à se matérialiser malgré les nombreux plans d’actions que l’Intersyndicale a eu à dérouler. Pire encore, les quelques collectivités territoriales qui s’étaient engagées à aligner leurs personnels, se sont opposées au refus des percepteurs municipaux. Ces hauts fonctionnaires de l’Etat qui ont pourtant bénéficié de ces augmentations, opèrent aujourd’hui les retenues sur les salaires des travailleurs des collectivités territoriales qui avaient perçu la mensualité avec les augmentations en guise de remboursement. Ce qui est injuste et inadmissible», déclarent les syndicalistes.
Montrant leur ouverture pour des discussions, ils ont en outre demandé une audience avec le Premier ministre en présence du ministre des Finances pour régler le problème une bonne fois pour toute.