Dans l’avenir, la célébration de l’anniversaire de la disparition de Sidy Lamine Niass, rappelé à Dieu le 04 décembre 2018, ne pourra plus se tenir dans les locaux du groupe WalFadjiri. L’évènement semble prendre une nouvelle tournure. D’où la décentralisation de l’édition 2021, tenue ce week-end, dans plusieurs localités.
Le troisième anniversaire du décès de Sidy Lamine Niass, rappelé à Dieu le 04 décembre 2018, a été célébré, ce week-end. Fils, anciens collaborateurs, employés, sympathisants et fans club du groupe de presse WalFadjiri se sont donné rendez-vous en plusieurs endroits pour se souvenir de leur «défenseur». Des prières ont été dites dans les locaux du groupe WalFadjri à Dakar, aux niveaux des différentes antennes implantées dans les régions, en Europe et même aux Usa. Une commémoration d’après les membres de l’Association des fans club du groupe WalFadjri (Afagwa) en passe de connaitre une nouvelle dimension. «Chaque année, la célébration s’agrandit. Le nombre de personnes présentes cette année dans les locaux du groupe est plus considérable que celui de l’année dernière. Nous avons compris que les Sénégalais viennent de se rendre compte de l’importance de la vie de feu Sidy Lamine sur terre», confie Alpha Bibson, trouvé dans les locaux du groupe à Dakar. Ce sympathisant pleure toujours celui qu’il qualifie d’«incompris de son vivant».
D’autres témoignages ont été faits en marge de la journée de célébration des trois ans du rappel à Dieu de Sidy Lamine. «Idole» pour les uns, «combattant de la liberté», «voix des sans voix» pour les autres… Président de l’Afagwa, Lamine Diawara note des progrès sur le plan organisationnel, mais également sur la mobilisation. Selon lui, tout a été doublé. A en croire ce dernier, la cérémonie de consultation médicale gratuite suivie d’un don de sang organisée l’année dernière avec plus de 50 poches obtenues a connu plus de participants. «Cette année, nous avons obtenu plus. Cette année, deux conférences religieuses ont été tenues dans l’enceinte du groupe de presse. Nous avons constaté une amélioration dans la mobilisation. C’est une satisfaction», constate-t-il.
Craignant l’étroitesse du siège du groupe de presse du Front de terre à pouvoir contenir tout ce beau monde, il a été décidé d’un commun accord de décentraliser la célébration. C’est ainsi, selon Lamine Diawara, que la journée a été célébrée par plusieurs sections dans différents endroits du Sénégal. Avec de grands rassemblements, ces individus se sont adonnés aux lectures du Saint Coran et d’autres prières. C’est le cas, informe le président de l’Afagwa, à Ziguinchor, Kaolack, Touba et Mbacké, etc. Des récitals de Coran ont été effectués, des aumônes distribuées au niveau de ces zones. Il a cité plusieurs contributeurs pour la réussite de cet évènement devenu international. Ce qui n’était pas le cas, soutient-il, les deux années précédentes. «Cette année, deux bœufs ont été immolés. C’est un plus. Le plus important demeure la conférence religieuse animée par Oustaz Hady Niass», conclut-il.
Le Coran récité plus de 232 fois
Une autre évolution a été constatée également dans l’organisation de cette présente édition qui cristallise des engouements. D’après Mor Kébé, coordonnateur des activités, au moins le Saint Coran a été récité plus de 232 fois. Contrairement à l’année dernière où le décompte était à 180 fois. «La diaspora a récité 45 fois le Coran. Il a été récité 100 fois dans la région de Kaolack. Les membres de l’Afagwa et d’autres sympathisants l’ont récité à plus de 87 fois», récapitule Mor Kébé, chargé de faire le bilan des récitals du Coran durant la journée. Selon lui, la sourate Yacine a été récitée à plus de 10 112 fois, la Salatoul Fatiha a été récitée à plus de 4 125 fois. «Plus de 10 135 fois astafiroulah ont été récitées. On a répété plus de 15 000 fois la sourate Bassmalah, etc.», note-t-il. Cela dit-il, sans compter les récitals de Coran des cérémonies tenues dans les autres localités du pays.
Salif KA