Le 16 juin 2011, les ministres adoptaient le projet de loi constitutionnelle instituant un ticket devant élire simultanément, au suffrage universel, un président et un vice-président de la République.
En outre, la loi prévoyait de baisser la majorité absolue à une majorité qualifiante de plus de 25% des voix. Informés de ce nouveau tripatouillage de la Constitution, tous les détracteurs de Me WADE s’insurgèrent. Les organisations de la société civile, se joignant aux opposants politiques, appelèrent à la « résistance ». Et rendez-vous fut fixé pour jeudi 23 juin, à la place Soweto, devant l’Assemblée nationale.
Des milliers de Sénégalais convergèrent vers l’Assemblée nationale et contraignirent les députés qui s’apprêtaient à voter le projet de loi, à faire machine arrière. Acculés par une grande mobilisation, les députés durent abandonner le projet.
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Une date symbolique, historique que Macky SALL, qui est en est le principal bénéficiaire pour avoir été élu par la suite, a tenté de discréditer en graciant Karim WADE le 23 juin 2015.
«La coïncidence avec le 23 juin est une trahison du mouvement qui a permis la victoire de Macky Sall en 2012. Macky SALL a été élu sur la base de la lutte contre le ticket président-vice président. Et là, il vient libérer celui qui a été au cœur du projet de dévolution monarchique. C’est une trahison au peuple qui a lutté contre cette dévolution monarchique. C’est inadmissible de libérer Karim WADE un 23 juin», avait dénoncé Madièye MBODJ de Yoonu Askanwi.