Depuis l’accusation de viol et de menaces de mort portée contre Ousmane Sonko par la masseuse Adji Sarr, les réactions de l’opposition, de la société civile se multiplient. Le mouvement « Y’en a marre », n’est pas en reste.
Dans une déclaration, ledit mouvement s’insurge contre cette vague de violence et tient les autorités pour responsables.
« Y’en a marre constate depuis ce matin(Lundi) une forte présence policière devant le domicile de monsieur Ousmane SONKO, président du parti PASTEF, et un début de répression violente suivi d’arrestations de militants et sympathisants de ce dernier. Le mouvement met en garde les autorités étatiques contre toute instrumentalisation de notre pouvoir judiciaire à des fins politiciennes, dans le dossier judiciaire opposant Monsieur Ousmane SONKO à une citoyenne Sénégalaise », commence par indiquer Aliou SANE et ses camarades.
Poursuivant, les activistes mettent en garde le procureur de la République contre toute violation des droits du leader de PASTEF.
« En sa qualité de député du peuple, M. Ousmane SONKO bénéficie d’une immunité parlementaire qui astreint l’autorité judiciaire à se conformer à des dispositions prévues par la loi, pour l’auditionner », estiment-ils, « Y’en a marre » demande en même temps pu Procureur de la République, de « faire cesser sans délai ce processus qui constitue une attaque inacceptable à notre Etat de droit », indiquent-ils.
Pour rappel, la journée d’hier, le domicile du leader de PASTEF a été théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et militants dudit parti.
WALFNet