CONTRIBUTION
Si le déconfinement et l’allègement des mesures de restriction étaient une approche pédagogique pour faire entendre raison aux gros récalcitrants aux gros bras, nous citoyens conscients, très tôt au fait danger, disons: assez!
Pour que nul n’en ignore, nous ne sommes pas prêts à mourir en masse pour des idiots ou des fous heureux qui ne savent pas entendre raison par quelque moyen que ce soit et qui semblent se complaire dans une planète de l’imaginaire, de la représentation et d’autres légendes. Si le virus ciblait les entêtés et les bornés, on s’en serait lavé les mains et donné le plaisir de les accompagner à leur dernière demeure en regrettant qu’ils furent nos voisins.
Mais le fait est que, si nous les laissons faire par peur ou par simples scrupules, nous allons tous y passer. Or, l’autorité et le pouvoir publique sont faits pour protéger tout le monde, y compris les écervelés contre leur folie.
L’heure est au reconfinement, le retour de l’état d’urgence également s’impose, le couvre-feu est redevenu, aujourd’hui plus qu’hier, une nécessité.
Alors, chères autorités, votre mission consiste pour l’essentiel à nous garantir la sécurité et la survie. Vous semblez attendre que l’on vous le rappelle, prenez donc.
Ces gens-là ne feront pas ce que voulez pour l’intérêt de tous! Ils vous l’ont dit et redit, sans ambages: ils ne vous aiment pas et ne se soumettent pas á votre autorité.
A vous de voir, et cela commence à se faire tard, comment user de la force publique qui demeure votre prérogative légale pour sévir et garantir la sécurité de tous ou alors prêter honteusement le flanc et recommencer après coup à nous faire le décompte plus que macabre des multiples victimes du corona virus au lendemain des grands évènements qui se profilent à l’horizon et à propos desquels personne ne veut ou n’ose être clair.
Ce qui n’est pas le cas des médecins et des rares intellectuels qui répondent encore de ce nom: ils l’ont crié partout à y perdre la voix, la mort massive est à nos portes, peut-être même à notre portée, puisque, en fin de compte, nous la recherchons comme des forcenés. Le grand monstre de la décimation nous guette.
Notre appel est sans ambiguïté: nous voulons vivre! Que ceux qui veulent nous en empêcher soient ramenés à la raison par tous les moyens possibles. Nous n’avons pas envie d’être ni les acteurs ni les comparses de la parabole des lézards et du feu qui consuma tout le village et emporta tous ceux qui feignirent de n’être pas concernés. Pas que ça. Chacun y passa et les animaux domestiques qui ne voulurent pas arrêter la rixe des lézards payèrent chacun, sa goguenardise par ce à quoi l’homme le destinait.
Aujourd’hui, il n’y a pas à y aller par quatre chemins, c’est l’autorité publique qui doit s’affirmer et s’appliquer à arrêter le désordre devenu plus préoccupant que le virus. Sinon, à quoi bon prendre des responsabilités si on ne peut pas les assumer?
Sauvez-nous quand c’est encore possible et sauvez votre conscience de l’inertie irresponsable de l’initié.