Balago-père revient au-devant de la scène après son procès au sujet de laffaire des faux-billets. Cette fois-ci, le chanteur et patron du « Raam Daan » contre-attaque pour demander l’annulation de l’ordonnance l’expulsant de la boîte de nuit « Penc-mi ».
L’affaire, après les plaidoiries, a été mise en délibéré pour le 17 juin prochain.
Thione Seck est assurément en passe de devenir un habitué des barres des tribunaux. Quelques semaines après sa relaxe pour trafic de fausse monnaie, tentative d’escroquerie, association de malfaiteurs et blanchiment d’argent, il a encore été appelé à la barre, lundi. Sauf que cette fois-ci c’est le chanteur qui est à l’initiative des poursuites. Plus précisément, il contre-attaquait dans l’affaire de la boîte de nuit « Penc-mi ».
Et lundi, l’affaire a effectivement été appelée par le juge des référés. Thione Seck et ses conseils ont soutenu qu’il y a une difficulté de droit car l’ordonnance prononçant l’expulsion du chanteur et de son orchestre date du 14 juillet 2014. Or, si l’on en croit les avocats du lead vocal du Ram Daan, cet accord avait été remplacé par un autre en date du 17 juillet de la même année. Dans ce dernier, il était dit que le chanteur avait remboursé les sommes dues à son bailleur et un autre contrat rédigé en présence de ses conseils. Il déplore donc le fait que le tribunal n’ait pas tenu compte du nouvel accord et ait jugé à partir du premier.
Ses conseils veulent donc l’annulation du premier accord et, pour ce faire, ont introduit un référé sur difficultés. C’est dans ce sens que ses conseils ont plaidé lundi devant le juge des référés. Lequel a mis l’affaire en délibéré pour le 17 juin prochain. Pour rappel, Thione Seck et Alioune Badara Diagne étaient en relation d’affaires. Le chanteur avait loué une ancienne salle de cinéma située à la Gueule Tapée qu’il a transformée en dancing dénommé Penc Mi. Ses bisbilles avec son bailleur datent de 2014. Cette année-là, il avait effectué une tournée européenne pendant trois mois.
Avec Le Témoin