La bataille médiatique entre le pouvoir et le camp du maire de Dakar fait rage.
Après les menaces à peine voilées des avocats de Khalifa SALL, ceux de l’Etat portent la réplique. Face à la presse ce samedi, Me Boubacar CISSE et ses collègues balayent d’un revers de la main les accusations portées contre l’Etat. Mieux, ils assurent que les vis-à-vis ont fait dans le faux.
« Le comme étant l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO, est en réalité, un extrait du plumitif qui n’est signé par aucun des juges qui sont censés avoir rendu [l’arrêt] , soutient Me Moussa Félix SOW.
Et l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats de faire observer que « jusqu’à présent, cette décision n’est pas toujours disponible, bien que commentée et interprétée depuis une semaine ».
« En attendant de recevoir la notification de la décision rendue, nous pouvons prendre connaissance du dispositif certifié conforme par le greffe de la cour circulant sous le manteau dans la ville de Dakar », ajoute l’avocat de l’Etat dans l’affaire Khalifa SALL.
Et les conseils d’expliquer qu’ils préfèrent attendre d’avoir « le véritable arrêt » pour le commenter. Car, indiquent-ils, « que ça soit au plan national ou international, il est arrivé à plusieurs reprises, qu’on essaie de faire dire aux décisions, ce qu’elles n’ont pas dit ». A les en croire, l’Etat n’a aucun problème pour exécuter les décisions des juridictions nationales comme internationales.
WALFNet