Le ministre de la santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, n’est pas au Sénégal ou il est dans son rôle de défense.
Face à un contexte marqué par des mouvements de grèves dans tous les secteurs et des marches des partis politiques de l’opposition, le ministre de la santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, défend le président de la République Macky en versant dans la confusion. Parrain de la rentrée solennelle de la jeune chambre internationale de Dakar (Jci), samedi dernier, ce dernier compare la fin de règne de l’ex Président de la république, Me Abdoulaye WADE avec celui de Macky SALL qui en est à son premier mandant. « L’opposition est dans son rôle de s’opposer et de préparer l’élection présidentielle de 2019. Ce qui est important, c’est la position des Sénégalais. Parce que le Sénégal de 2012 est extrêmement diffèrent de celui de 2018. Le Sénégal de 2012 était un pays où il y’avait une pénurie d’électricité, d’eau, de hausse des denrées de premières nécessités. Le Sénégal de 2018 a réglé cette question », soutient le ministre de la Santé. Selon lui, les Sénégalais savent qu’en 2012, il n’y avait pas de semences au Sénégal. « La question du capital semencier est maintenant réglée. Le pays de 2012 était un pays où l’accès aux zones de productions était impossible. Le PUDC à régler largement cette question », fait t-il savoir.
Tout en oubliant que la comparaison n’est pas raison, au ministre de dire que le pays de 2012, c’était un pays où il n’y avait pas suffisamment de forages.
Salif KA (Stagiaire)