Des fusillades ont éclaté hier soir dans le Xe et le XIe arrondissement de Paris faisant 42 morts selon la préfecture de police, et des dizaines blessés.
Au moins 40 morts, hier soir, dans plusieurs fusillades qui ont eu lieu à Paris. Selon Rfi, la première fusillade a éclaté à proximité du bar «Le Carillon» et d’un restaurant du Xe arrondissement de Paris, près de la rue Bichat, faisant au moins plusieurs blessés.
Une autre fusillade s’est produite au Bataclan, une salle de spectacle du XIe arrondissement où selon la préfecture de police, une prise d’otage aurait également lieu. Un bilan fait état de quinze personnes décédées. La troisième fusillade a eu lieu rue de Charonne, toujours dans l’est de Paris. Le président de la République François Hollande a été évacué du Stade de France où il assistait au match France-Allemagne.
Des grenades ont été entendues à proximité du stade où on déplore trois morts. Le président s’est aussitôt rendu au ministère de l’Intérieur afin de suivre avec Manuel Valls et Bernard Cazeneuve l’évolution de ces attaques meurtrières perpétrées semble t-il par des terroristes, écrit Le Parisien.
Au sujet de l’attaque du Carillon, un journaliste de Libération évoque deux tireurs, au moins, qui auraient commencé à tirer dans le bar, avant de prendre la fuite. Celle-ci aurait eu lieu vers 21h20 (heure française), quand un homme a tiré à l’arme automatique deux salves, l’autre visant «le Petit Cambodge», en face. Le Bataclan, où s’est déroulée une prise d’otages, est une des plus célèbres salles de spectacle parisienne, d’une capacité d’environ 1.500 places.
Située 50 boulevard Voltaire (XIe arrondissement), cette vaste salle avec balcon accueillait un concert du groupe Eagles Of Death Metal, un groupe de rock américain. Un journaliste d’Europe 1 était à l’intérieur du Bataclan quand la fusillade a éclaté: «Deux ou trois individus non masqués sont rentrés avec des armes automatiques de type kalachnikov et ont commencé à tirer à l’aveugle sur la foule», explique Julien Pearce sur le site de la radio. «Ça a duré une dizaine, une quinzaine de minutes.
Ça a été extrêmement violent et il y a eu un vent de panique, tout le monde a couru vers la scène, il y a eu des scènes de piétinement, je me suis moi même fait piétiner», a-t-il ajouté. Les armées françaises ont été appelées en renfort sur les lieux des attaques. Selon des médias de Paris, au moins une des explosions au Stade de France a été provoquée par un kamikaze, une première sur le territoire français. Hollande a convoqué un Conseil des ministres exceptionnel aussitôt après les attaques.