Cet enlèvement est intervenu après celui d’au moins 300 enlèves dans la même région 48 heures plus tôt.
“Ils sont arrivés par dizaines, à moto, tirant de façon sporadique et aléatoire. Ils ont bloqué, encerclé l’école et bloqué le passage à tous ceux qui voulaient apporter de l’aide depuis la ville. Ils ont bloqué toutes les routes et sont partis avec plus de 200 étudiants et élèves de l’école primaire Kuriga 1”, explique Nura Ahmad, directrice adjointe de l’école primaire de LGA.
La police s’est lancée à la poursuite des ravisseurs. Mais l’opération est entravée par l’état du réseau routier de la zone septentrionale du Nigeria. Les proches des enfants kidnappés sont sous le choc.
“Les enfants étaient à l’école lorsqu’ils ont été attaqués. Les hommes armés ont encerclé. Certains des plus forts ont réussi à s’échapper, d’autres pleuraient, mais les hommes armés les poussaient à continuer”, raconte Rashidat Hamza, mère des enfants kidnappés.
Les parents attendaient avec impatience les nouvelles concernant le sort de leurs enfants samedi.
“Nous pleurons, nous demandons de l’aide au gouvernement et à Dieu, mais ce sont les hommes armés qui décident de ramener les enfants.”, explique Lawan Yaro, grand-père des enfants enlevés.
Les rapts d’enfants sont fréquents dans le nord du Nigeria. En 2014, plus de 200 écolières ont été enlevées par des extrémistes islamiques à Chibok, dans l’État de Borno. Des bandes armées ciblent les écoles pour obtenir des rançons
AVEC AFRICANEWS