Dans un communiqué rendu public, la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) dénonce la «perduration des détentions provisoires» touchant un nombre important de citoyens. Ce, pour des présumées infractions «ne relevant pas celle de droit commun avec le reste systématique des demandes de libertés provisoires formulées». Alassane Seck président de la Lsdh et ses camarades restent convaincus que «le mécanisme carcéral instauré pour les déviants sociaux ne saurait être une réponse adéquate à des dysfonctionnements démocratiques ou des avatars résultant de la liberté d’expression ou d’opinion».
Samba BARRY