La pandémie n’a pas encore fini d’impacter les différentes activités dans le monde, le Hajj compris. Depuis l’an dernier, les autorités en charge du Hajj avaient interrompu les processus d’organisation de ce 5ème pilier, à travers le monde.
Cette année, selon la Cellule de communication de la Délégation générale au pèlerinage (Dgp), les autorités saoudiennes n’ont pas «délivré de messages officiels, à travers les canaux usuels». «Jusqu’à ce jour, 8 juin 2021, elles n’ont donné aucune information officielle sur le pèlerinage, nous concernant. Ni quota, ni dates d’ouverture du ciel pour le hajj, ni contrats pour le transport terrestre, ni contrat pour Mouna et Arafat», informe-t-elle.
Cette dernière de noter que beaucoup d’informations ont circulé sur le net, mais pour la Dgp, la seule voie qui soit nette est celle qui engage l’Etat. Or, l’information qui l’engage est celle qui «émane des institutions et passe par les canaux officiels».
S’agissant des informations relatives aux préparatifs des pays de la sous-région, «elles restent ce qu’elles sont», précisent Pr Abdoul Aziz Kébé et compagnie.
Ainsi, la Dgp exhorte les principaux acteurs de la Communauté du Hajj à rester «exemplaires, comme nous y invite, à tout moment, le président de la République, Macky Sall. Je leur réitère son message de ne pas s’exposer à des contentieux, en enregistrant des candidats au pèlerinage et en encaissant leur argent, tant que l’Etat n’aura pas donné l’autorisation».
Samba BARRY