Le leader du PASTEF, lors du vote du budget du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération s’est arrêté sur de nombreux problèmes tels l’émigration clandestine, la cherté de la vie et surtout le Franc CFA qui, selon lui, ne fait que nous appauvrir.
Sur ce dernier registre, le député préconise l’abandon au plus vite de cette « monnaie coloniale laissée pour sécuriser les entreprises françaises contre les risques d’échanges, pour pouvoir capter une partie de nos réserves ».
« C’est une monnaie surévaluée, qui ne nous permettra jamais d’être compétitifs à l’export. Il est impératif qu’on sorte de cette monnaie et qu’on passe à quelque chose de plus solide. Nous avons un problème de protection sérieuse de notre économie et on est très inquiet quand on entend parler des APE », soutient-il.
S’agissant de l’émigration clandestine, Ousmane SONKO trouve que « dans le contexte actuel », elle est compréhensible car, « on vient piller nos ressources avec la complicité de nos élites et leaders complexés ». «Depuis l’indépendance jusqu’à présent, nous appliquons les mêmes méthodes avec les mêmes résultats, nous n’atteignons pas les objectifs raison pour laquelle le pays vit cette situation actuelle», observe-t-il. Selon lui, le seul moyen de changer la donne c’est « d’orienter les priorités vers le financement du véritable privé national ». Car, explique –t-il « ce n’est pas à l’Etat de créer des entreprises et des industries, mais toutes les industries ont été appuyées par leurs Etats jusqu’à être fortes pour les lancer dans les compétitions mondiales ».
S’adressant au ministre Amadou HOTT, Ousmane SONKO lui fait une sorte de commission : « Monsieur le ministre, il faut du courage politique. Ce courage, Macky SALL ne l’a pas. Il n’est courageux que pour taper des opposants et des activistes. Mais il fait la courbette devant le jeune Macron ».
WALFNet