La pétition pour la libération de Khalifa SALL qui a été lancée le 9 mai 2019 par des organisations de la société civile et d’autres mouvements de soutien à l’ancien maire de la ville de Dakar, commence à porter ses fruits.
Même si le nombre de signatures requises n’est pas encore atteint, bon nombre de leaders politiques et personnalités ont manifesté leur soutien à l’idylle de la capitale sénégalaise. Outre le bas peuple, ces derniers ont montré leur indignation contre la détention de Khalifa Sall. Dans le lot, figure le Dr Babacar Diop, président des Forces démocratiques du Sénégal. Il a été le premier leader politique à signer la pétition. Il est suivi de Cheikh Aguibou Soumaré, ancien Premier ministre du Sénégal et d’Aïda Mbodji, présidente du mouvement Alliance nationale pour la démocratie (And)/ «Saxal Liguey».
Le professeur Issa Sall, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 février dernier est signataire de cette pétition. De même qu’Oumar Sarr, ancien secrétaire général adjoint du Pds. Le leader du Pastef/Les patriotes, Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki, Alioune Tine, Seydi Gassama, Me El-hadji Amadou Sall, actuel porte-parole du Pds, Moustapha Guirassy et l’artiste rappeur, Didier Awadi ont également paraphé cette pétition pour réclamer, disent-ils, la libération de Khalifa Sall. Le dernier à s’engager dans ce combat est Idrissa Seck. Le leader du parti Rewmi a contribué à cette exigence de la plateforme pour la libération du maire de Dakar, en apposant sa signature, hier.
Seulement, si ces leaders politiques n’ont pas hésité à parafer la pétition, on ne peut pas en dire autant pour de nombreuses organisations de la société civile. En effet, l’ONG 3D, le Forum du justiciable et GRADEC (Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance) n’ont pas voulu apposer leur signature sur la pétition.
« Quand j’ai lu le mémorandum, on sent que c’est la politique qui parle. Ce que j’ai fait pour Khalifa SALL, personne ne l’a fait. Tout le monde m’a entendu. Je suis une organisation de la société civile et on m’interdit de la politique. Mais mettre des concepts du genre « c’est un complot », Khalifa SALL, Un otage, c’est gênant en tant que société civile », a justifié Babacar BA du Forum du justiciable. Même son de cloche pour Moundiaye CISSE de l’ONG 3D et l’expert électoral et membre du GRADEC Ndiaga SYLLA qui estiment la pétition trop politique pour les intéresser.
WALF