C’est la croix et la bannière pour les habitants des Cités Senghor de Wakhinane-Nimzaat et Asecna de Yeumbeul-Nord.
Dans ces localités de la banlieue, les populations restent parfois des heures sans voir l’eau couler des robinets. Quand cela arrive, c’est à des heures tardives, à savoir 3 heures du matin. Face à cette situation tragique, ces populations et plus particulièrement les femmes sont obligées de recourir aux pompes «Jambar». Ce qui n’est pas sans conséquence sur la santé des populations.
Autre manquement constaté dans ces quartiers, c’est l’insécurité. Ce, du fait d’un manque d’éclairage public et de la promiscuité. «Dès 20 heures, personne n’ose plus sortir à cause des agresseurs qui font la loi dans la zone», dénonce Mame Diarra Sall, une habitante.
Ces habitants des quartiers Cité Senghor de Wakhinane-Nimzaat et Asecna de Yeumbeul-Nord qui se sentent oubliés exhortent l’Etat à réagir au plus vite face à la frustration généralisée dans leurs localités.
WALF