La marche réprimée de la coalition de l’opposition Wattu Sénégal du 14 octobre dernier continue de susciter des réactions. Si les leaders de l’opposition dénoncent une atteinte à la liberté de manifester, Jean Paul DIAS y voit un moyen pour liquider son fils Barthélémy DIAS, qui était parmi les manifestants. «Il voulait que Barthélémy Dias qui était dedans sorte pour s’opposer et qu’il le tue. C’est cela qu’il recherchait pour dire qu’ils sont en situation de légitime défense. Je dénonce le ministère de l’Intérieur », déclare le secrétaire général du Bloc des Centristes Gaïndé (BCG). Qui par la même occasion met tout dans l’actif du Préfet de Dakar et du président de la République qui ont magnifié le matraquage des opposants. «Je dénonce le préfet de Dakar. Idem pour les officiers de la police nationale. Je profite de l’occasion pour dire au président de la République que je ne peux accepter les félicitations qu’il a données à la police… Je dénonce les brutalités policières. Je n’accepte pas qu’on dise que le désordre est venu des manifestants. Le désordre est venu de ceux qui hésitaient dans l’accord de l’autorisation de marche. C’est à dire le préfet et le ministre de l’Intérieur. Le désordre est aussi venu des commandants et des policiers qui ont tirés des grenades lacrymogènes», martèle-t-il.
WALFnet