Au moins 400 personnes ont été neutralisées, dimanche soir, lors d’une contre-offensive des Forces armées burkinabè contre près de 3 000 “terroristes” qui se sont attaqués au camp militaire de Djibo dans la province du Soum dans le Sahel burkinabè, a-t-on appris de sources concordantes.
La Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB / Officielle) a expliqué dans son journal télévisé de 13H qu’une colonne de près de 3000 “terroristes” a lancé des attaques massives sur la ville de Djibo notamment contre le camp dimanche soir.
“La riposte a permis de neutraliser au moins 400 terroristes selon le bilan provisoire”, a indiqué la télévision publique citant l’armée.
Pour sa part, l’Agence d’information du Burkina (AIB / Officielle) a soutenu que “pendant plusieurs heures, les forces combattantes ont fait preuve d’une résistance farouche face à l’ennemi” et que “l’action combinée des troupes au sol et des vecteurs aériens a permis d’infliger une cuisante défaite aux criminels”.
Les médias burkinabè ont souligné que le bilan pourrait s’alourdir du côté des “terroristes” car le nombre d’assaillants tués dans leur fuite à travers la brousse et les pistes était en cours de compilation.
“Dimanche, plusieurs centaines d’assaillants sont arrivés dans la ville de Djibo dans l’après-midi. Ils ont effectué des tirs dans certains quartiers et le camp de l’armée”, a expliqué une source locale contactée par Anadolu.
“Les dégâts matériels et humains sont énormes des deux côtés”, a expliqué une autre source à AA, faisant savoir que l’armée burkinabè a effectué des frappes contre les assaillants.
“Des soldats burkinabè ont été tués par les assaillants avant l’intervention de l’aviation”, a souligné la même source qui précise que “des rescapés terroristes se sont repliés vers le Niger voisin”.
L’armée burkinabè n’a pas encore communiqué officiellement sur cette attaque. Les images des frappes publiées par la télévision publique ont largement fait le tour des réseaux sociaux.
Ces derniers jours, l’armée burkinabè a lancé une offensive contre plusieurs groupes armés dans le pays. Leurs bases sont bombardées quotidiennement et les images diffusées sur la télévision publique, RTB, chaque soir à l’édition du journal de 20H.
A l’instar de ses voisins de la région du Sahel, notamment le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté depuis 2015, à une insécurité croissante.
Agence Anadolu