Au terme d’un match à couper le souffle, les Lionceaux ont cruellement chuté devant la Corée du Sud en quart de finale de Coupe du monde des moins de 20ans. Le sélectionneur des U20, Youssouph Dabo, était en conférence de presse d’après match suite à l’élimination du Sénégal aux Tirs au but.
La tournure de ce match contre la Corée était impensable, on peut dire. Menés deux fois au score durant la rencontre, les Coréens ont réussi chaque fois à remonter cet écart. Au terme d’un match fou, la Corée a arraché son ticket pour le dernier carré. Après l’élimination cruelle du Sénégal, Dabo s’est prononcé sur cette folle soirée en conférence de presse.
La VAR ?
Pour la VAR, je ne vais pas commenter certaine chose. Mais je pense qu’il faut rester positif parce que sur le premier penalty qu’on a obtenu, nous avons loupé notre première tentative et c’est grâce à la VAR si on a eu une nouvelle chance de le transformer. Maintenant, ça nous a avantagés comme ça nous a désavantagés. Il faut s’en vouloir à nous-mêmes.
Sur le deuxième but Coréen ?
Sur l’égalisation du deuxième but, on n’a manqué de concentration. Il fallait surtout rester vigilant jusqu’au bout. Mais avec le manque d’expérience de mes poulains, ils ont cru que c’était fini, c’était déjà plié. Ça a été un relâchement qui nous a été fatal.
La vitesse ?
Là, c’est notre défaut. Ils veulent tout le temps aller en vitesse. Et parfois ce n’est pas possible surtout quand l’adversaire est bien en place. Il faut prendre le temps de réfléchir dans le jeu. Mais c’est des jeunes joueurs, ils misent trop sur la vitesse, ce qui fait que parfois il y a trop de précipitation.
La sortie sur civière de Moussa Ndiaye ?
Pour Moussa, les médecins sont partis avec lui. C’est vrai qu’il est une pièce essentielle dans notre dispositif défensif. Mais c’est des situations qui arrivent dans un match de football parce qu’on ne peut pas tout contrôler. Il a reçu un coup et au moment où il tombait, il était déjà évanoui. Par la suite, les médecins l’ont réanimé et il a voulu insister pour continuer le match. Mais on ne voulait pas prendre de risque.
Le bilan ?
Je pense que c’est trop précipité de parler de bilan. On vient d’être fraîchement éliminé. Il faut parler du match et après on aura le temps de réfléchir et de voir le bilan qu’on peut tirer.
Des regrets ?
Evidemment oui ! Quand l’adversaire égalise à presque quelques secondes de la fin, forcement on a des regrets. Mais le football c’est l’école de la vie. Il faut apprendre et continuer à avancer.
L’adversaire ?
On savait que c’est une équipe difficile à jouer. J’avais dit aux garçons que ça sera le match le plus difficile. J’ai suivi cette équipe en vidéo. J’ai vu l’organisation et l’engament qu’ils mettent dans tout ce qu’ils font. S’ils sont arrivés jusqu’ici, ce n’est pas par chance. C’est du mérite.
Wiwsport