Tout a commencé avec la volonté de Ousmane Tanor Dieng, le secrétaire général du parti de s’allier avec l’Apr pour les élections locales de 2014 et le refus de Khalifa Sall, indéboulonnable et indiscutable premier magistrat de la capitale depuis 2009.
Khalifa Sall refuse de céder son fauteuil à l’Apr qui le convoite et triomphe face à la très populaire Aminata Touré, alors Premier ministre et considérée comme le bourreau des dignitaires libéraux. Ainsi s’engage un bras de fer entre d’une part Khalifa Sall et Ousmane Tanor Dieng et d’autre part entre Khalifa Sall et l’Apr. Ainsi, Khalifa Sall est pris entre deux feux. Au sein du Ps, le secrétaire général du Ps, qui tient à l’alliance avec l’Apr comme à la prunelle de ses yeux, le considère comme un rival voulant le chasser de son poste de patron du parti. C’est ainsi que la guerre est déclaré entre les deux hommes. Au plan national, le président Macky Sall et ses hommes qui venaient de prendre le pouvoir digèrent très mal leur tombeur lors des locales de 2014. En effet, avec sa coalition Taxawu Ndakaru, il humilie le Premier ministre dans leur fief de Grand Yoff et inflige une première défaite au président Macky Sall.
Depuis cette date, le maire de Dakar est considéré comme une machine à gagner des élections et comme un empêcheur de tourner en rond. Il est vu comme voulant casser la coalition Benno Bokk Yaakaar à laquelle s’accroche Ousmane Tanor, Serigne Mbaye Thiam, Abdoulaye Wilane, Aminata Mbengue Ndiaye, etc et qui leur a valu leur strapontin.
Tout a commencé avec la volonté de Ousmane Tanor Dieng, le secrétaire général du parti de s’allier avec l’Apr pour les élections locales de 2014 et le refus de Khalifa Sall, indéboulonnable et indiscutable premier magistrat de la capitale depuis 2009. Khalifa Sall refuse de céder son fauteuil à l’Apr qui le convoite et triomphe face à la très populaire Aminata Touré, alors Premier ministre et considérée comme le bourreau des dignitaires libéraux. Ainsi s’engage un bras de fer entre d’une part Khalifa Sall et Ousmane Tanor Dieng et d’autre part entre Khalifa Sall et l’Apr. Ainsi, Khalifa Sall est pris entre deux feux. Au sein du Ps, le secrétaire général du Ps, qui tient à l’alliance avec l’Apr comme à la prunelle de ses yeux, le considère comme un rival voulant le chasser de son poste de patron du parti. C’est ainsi que la guerre est déclaré entre les deux hommes. Au plan national, le président Macky Sall et ses hommes qui venaient de prendre le pouvoir digèrent très mal leur tombeur lors des locales de 2014. En effet, avec sa coalition Taxawu Ndakaru, il humilie le Premier ministre dans leur fief de Grand Yoff et inflige une première défaite au président Macky Sall. Depuis cette date, le maire de Dakar est considéré comme une machine à gagner des élections et comme un empêcheur de tourner en rond. Il est vu comme voulant casser la coalition Benno Bokk Yaakaar à laquelle s’accroche Ousmane Tanor, Serigne Mbaye Thiam, Abdoulaye Wilane, Aminata Mbengue Ndiaye, etc et qui leur a valu leur strapontin. Lors des législatives de 2017, Khalifa Sall refuse également de s’allier à l’Apr, il confectionne sa propre liste et s’allie à Idrissa Seck et Malick Gakou. Avant ces échéances, il s’oppose ouvertement au référendum et appelle à voter «Non».
Ainsi, le 7 août 2017, la direction du Ps écrit au ministère de l’Intérieur pour lui signifier que Khalifa Sall avec d’autres responsables socialistes qui revendiquent le droit pour leur parti d’avoir un candidat à la prochaine présidentielle de février 2019 sont exclus du Ps pour activités fractionnistes. Et à ce titre, ils ne sont plus habilités à parler et à agir au nom du parti. Le motif invoqué c’est que ces socialistes ne suivent plus la ligne du parti. Le 22 octobre 2017, tous les frondeurs socialistes, Khalifa Sall, Aïssata Tall Sall, Bamba Fall, Barthélémy Dias, etc qui sont considérés comme «autoexclus » du parti, sont exclus de la vente des cartes. En conséquence, ils ne peuvent pas se présenter à la candidature du secrétaire général du parti. En effet, la candidature à ce poste est conditionnée avant tout par la détention de la carte de membre du parti. «Nous allons à des élections en 2019, et si ces personnes visées par le Secrétariat exécutif national (Sen) sont exclues, elles ne pourront pas acheter la carte de membre du parti. Et logiquement, lorsqu’on n’a pas la carte du parti, on n’a pas le droit de parler au nom du parti et surtout on n’a pas le droit de postuler à aucun poste», explique un responsable socialiste. En décembre 2017, le Secrétariat exécutif national (Sen) donne officiellement et publiquement mandat au Bureau politique d’exclure le maire de Dakar, Khalifa Sall et ses partisans du parti.
Parallèlement le pouvoir actionne la machine judiciaire contre lui. Il est arrêté, accusé de détournement de deniers publics et condamné à cinq ans de prison. C’est de sa cellule de Rebeuss qu’il dirigera sa liste pour les législatives en s’alliant à des membres de l’opposition. Un an après les législatives et son élection au poste de député, le chef de l’Etat prend un décret le 30 août 2918 à la surprise général le révoquant de son poste de maire de Dakar, après la confirmation par la Cour d’Appel de Dakar de la confirmation de la peine prononcée en première instance. «En effet, force est de constater que la condamnation du maire de Dakar par la Cour d’appel le prive de la capacité juridique et de l’autorité morale nécessaires à l’exercice de ses fonctions. En conséquence, au regard de l’impératif de veiller à l’application de la loi, il est fait application des dispositions de l’article 135 du code général des collectivités territoriales pour procéder à la révocation de Khalifa Sall de ses fonctions de maire de la ville de Dakar», lit-on dans le décret signé par le président Macky Sall.
Charles G.DIENE