Dans la commune de Nguékhokh, la mort par noyade de quatre enfants, trois talibés et une fille de 14 ans, suscite après l’émoi et la consternation, de nombreux commentaires.
Les complaintes suivent les pleurs des populations qui ne comprennent pas comment un tel drame pareil a pu se passer. En effet, les quatre victimes ont été retrouvées dans les bassins creusés pour les besoins de la construction de l’autoroute à péage.
A l’instar des habitants de la localité, les parents des victimes également s’interrogent. Le marabout des trois talibés, tombé en syncope à l’annonce de la nouvelle, tout comme les parents de la fille décédée, ne comprend pas comment ses disciples ont pu accéder à ces lieux qui devraient être hautement sécurisés.
Pape Songho DIOUF, maire de la commune, a tenté d’apporté un début de réponse. Acculé par les populations, la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) dans le département de Mbour aux dernières législatives ne pouvant visiblement tirer sur le régime a toutefois manifesté son étonnement.
« Je ne sais pas pourquoi ils n’ont pas sécurisé les lieux », s’est-il interrogé. Avant de lancer, « j’appelle l’AGEROUTE à plus de prudence sur ce site-là». L’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE), malgré des études d’impacts environnementaux à la facture très salée est accusée d’observer impuissamment les constructeurs chinois qui font dans l’économie en ne déployant pas les moyens nécessaires pour sécuriser les lieux où les travaux se déroulent.
WALFNet