Les lutteurs en activités sont décidés à en découdre avec Alioune SARR et le Comité national de gestion (CNG) de la lutte. Réunis dans un Collectif, ceux-ci entendent battre le macadam le 31 octobre.
« La lutte avec frappe n’existe qu’au Sénégal. Cependant, il est nécessaire d’accepter d’évoluer et d’avances par rapport aux exigences. Mais on ne peut pas se permettre de rester sur le même niveau et refuser de progresser, pendant plusieurs années. Actuellement, partout dans le monde, à la tête de chaque Organisation sportive, on trouve d’anciens pratiquant qui ont eu un vécu et une certaine expérience, qui leur permettent de mieux cerner et gérer l’activité », explique le Tigre de Fass. Qui trouve que « depuis 1994, la lutte évolue dans un système illégal ».
Pour le successeur de Moustapha GUEYE à la tête de l’écurie Fass, il n’est pas question du président du CNG mais du système qui empêche, selon lui, la lutte d’évoluer. « Pendant tout ce temps, on est dépassé par les évènements. Pour la plupart des ténors, ils ne leur reste que quelques années. Donc, cette bataille, c’est pour nos jeunes frères, qui constituent l’avenir des arènes. Malheureusement, aujourd’hui, beaucoup de jeunes lutteurs sont partis et ont décidé d’abandonner la lutte, à cause de cette situation et des difficultés. Ils n’ont plus aucun espoir dans la lutte, ils ne s’y sentent plus, alors que ce sont des champions. On n’a pas de problème particulier avec la personne d’Alioune SARR, mais avec ce système mauvais qui pose problème », soutient-il. Avant d’indiquer que la lutte est le « sport au monde, où on t’impose un âge pour aller à la retraite ». Et gris Bordeaux de s’interroger : « Pourquoi vouloir imposer cela aux lutteurs et après les ranger dans les tiroirs de l’oubli ? ».
WALFNet