Un puisatier est mort, hier samedi, enseveli dans un puits qu’il creusait.
Le drame s’est déroulé au quartier Saré Modou, dans la périphérie de la commune de Tambacounda. Les secours ont tenté pendant six heures pour sortir le malien Abdoulaye Fofana. Le corps n’a pu être sorti et a été enterré sur place sous haute surveillance des éléments du GMI.
Les sapeurs-pompiers ont manœuvré pendant six heures durant pour sortir le puisatier Abdoulaye Fofana de sa prison de sable. C’est avec du matériel et une équipe de dix pompiers que les secouristes ont d’abord tenté de sortir le pauvre homme du fond du puits, sans succès. Le sable qui s’était versé dans le puits était énorme que sortir la victime rendait vaine cette tentative. Et plus te temps passait, plus les chances de sortir le puisatier du trou s’amenuisaient.
Très vite, ses compagnons maliens se sont regroupés autour des secouristes et les thèses les plus saugrenues sont avancées. Pour certains, la victime pourrait être sortie. Et d’autres n’acceptaient pas que leur compagnon d’infortune ne soit pas enterré au fonds du puits. Finalement, les autorités qui se sont déplacé à savoir l’adjoint au maire, Bounama Kanté, le sécretaire général municipal, Mamadou Diallo, l’adjoint au gouverneur et l’adjoint au préfet sans compter le commissaire de police et le lieutenant Coly des sapeurs-pompiers présents sur les lieux du drame depuis 14h ont eu à rencontrer la famille de la victime dans une chambre. Après discussions, les autorités ont décidé d’enterrer le père de famille de quatre bouts de bois de Dieu, dans le puits. Car, impossible d’extraire du trou le corps du défunt puisatier qui y reste coincé. Finalement, le constat de la mort fait, les autorités décident de l’inhumer sur place, vu que la prière mortuaire a été faite sur place par l’imam du coin en compagnie des proches parents du défunt.
C’est vers les coups de 18heures que le Caterpillar conduit par le nommé « combattant » a commencé à verser du sable dans le puits sous forte présence des éléments du groupement mobile d’intervention.
Alassane DIALLO (correspondant)