Le gouvernement qui avait décrété la fin des abris provisoires est en train d’utiliser ceux-ci comme bureaux de vote.
Une situation qui n’enchante pas tout le monde. Face à la presse ce mardi, le coordonnateur de la commission nationale en charge des opérations électorales de Mankoo Taxawu Sénégal, a manifesté son désaccord. Ass Babacar GUEYE, s’interroge aussi bien sur leur nombre que sur leur opportunité.
’’Qu’est ce qui explique le taux élevé d’abris provisoires dans le département de Pikine, banlieue la plus proche de Dakar, la capitale, avec 301 abris provisoires sur un total de bureaux de vote égal à 953, c’est-à-dire un taux de 32 % d’abris provisoires ? Alors que Pikine est loin de manquer d’écoles et autres structures en dur pouvant abriter des bureaux ?’’, se demande le responsable politique.
Tel un journaliste, Ass Babacar GUEYE poursuit son questionnement «Y a-t-il un marché pour l’acquisition de tentes pour accueillir les électeurs en cette période d’hivernage, alors que les infrastructures en dur ne manquent pas à Pikine ? Comment comprendre que l’école de Keur Mbaye Fall puisse abriter 34 bureaux dont 17 abris provisoires, alors que à côté, il existe d’autres écoles contigües fonctionnelles et non utilisées comme centres de vote ? Quid de l’école de l’unité 11 des Parcelles assainies de Keur Massar inondable tous les ans qui compte 15 abris provisoires sur 27 bureaux de vote ? Alors que les écoles des unités 5 et 6, à côté, sont fonctionnelles et non utilisées comme centres de vote ? », s’interroge-t-il.
En attendant de trouver qui répondre à toutes ses questions, le collaborateur de Khalifa SALL a manifesté toute son inquiétude quant à la régularité du scrutin à venir.
WALFNet