Dans une déclaration , Mansour FAYE, ancien ministre des Infrastructures et du Transport, a exprimé son inquiétude quant à la situation économique du Sénégal.
Il attribue la responsabilité de cette crise à « l’influence néfaste » d’Ousmane SONKO qu’il qualifie de « SAS demi-dieu », l’accusant d’avoir sacrifié les intérêts du pays pour des motifs personnels.
Une situation économique alarmante
Selon Mansour FAYE, la sortie controversée du pouvoir actuel sur les finances publiques, contredite par un rapport de la Cour des Comptes, a « des conséquences désastreuses pour les ménages sénégalais, déjà fragilisés ».
« La dégradation des notes du Sénégal par les agences de notation risque d’aggraver la situation, limitant la capacité de l’État à investir dans les secteurs sociaux essentiels tels que la santé et l’éducation, ainsi que dans les infrastructures ».
« Cette situation a un impact direct sur la croissance du PIB, l’emploi, en particulier celui des jeunes, et la confiance des investisseurs. La baisse des obligations du Sénégal rend plus difficile et coûteux l’accès aux financements sur les marchés régionaux et internationaux, augmentant ainsi le risque de voir le pays sombrer dans le surendettement et la pauvreté. La menace d’une dévaluation du franc CFA plane également sur l’ensemble de l’UEMOA », a–t-il estimé.
Un appel à l’action et un changement de leadership
Face à cette crise, Mansour FAYE appelle le président Diomaye FAYE à prendre ses responsabilités et à se distancer de l’influence de son « mentor ».
Il suggère un rapprochement avec l’ancien président Macky SALL, dont il loue l’expérience et la capacité à conduire le pays vers l’émergence.
Selon lui, Macky SALL, animé par l’amour de sa patrie, ne refuserait pas « d’apporter son soutien pour sauver le Sénégal, redorer son image diplomatique et rétablir les relations avec les partenaires financiers ».
Mansour FAYE met en garde contre les conséquences d’une inaction, soulignant que l’avenir du président Diomaye FAYE à la tête du pays est en jeu. Il insiste sur la nécessité de tourner la page de l’influence du « SAS demi-dieu », qu’il considère comme une « anomalie de l’Histoire ».
Liboire SAGNA