Même s’il n’a pas été question d’une cérémonie officielle qui acte les retrouvailles de la grande famille libérale, c’était tout comme, hier, lors de la mise en place de la coalition Takku Wallu. Cette coalition qui renferme plus de 120 partis et mouvements est en majorité constituée de libéraux. L’ancien député Seydou Diouf qui a lu la déclaration liminaire n’a d’ailleurs pas manqué d’insister sur ces retrouvailles. «Nos divergences d’hier ne devraient pas empêcher ces nécessaires retrouvailles», dit-il.
Il en a profité pour tirer à boulets rouges sur les nouvelles autorités. «Si rien n’est fait, le Sénégal pourrait se retrouver dans des difficultés à tel point que nos acquis seraient gravement remis en cause voire irrémédiablement compromis. C’est tout le sens de la coalition Takku Wallù Senegaal que nous avons décidé de proposer ensemble à l’occasion des élections législatives anticipées du 17 Novembre 2024», poursuit-il.
Cette nouvelle coalition qui a été portée sur ses fonts baptismaux, hier, a pour ambition «d’aider à la consolidation des acquis positifs engrangés par les gouvernances successives des présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall au profit des Sénégalais». Au-delà de la consolidation de ces acquis, Takkù Wallù Sénégal compte dérouler une «approche prospective» avec toutes les forces, la nouvelle force motrice, pour conduire le pays dans une nouvelle voie salvatrice. «L’heure est venue d’engager le combat pour la préservation de nos libertés fondamentales y compris les libertés de manifestation et de culte, combat pour préserver notre vivre ensemble dont les fondements sont aujourd’hui sapés», ajoutent Oumar Sarr et Cie. C’est pourquoi, la coalition Takkù Wallù, soutiennent-ils, s’adresse à tous les partis politiques, coalitions de partis et mouvements politiques, forces sociales et syndicales, acteurs de la société civile … pour que le pays reste fort, solide dans ses fondamentaux.
Magib GAYE