L’ancien président des États-Unis Donald Trump, qui a récemment réchappé à deux tentatives d’assassinat, a affirmé mercredi que la République islamique d’Iran « fait peser de grandes menaces » contre lui. Les services de renseignements américains avaient alerté mardi l’équipe de campagne du candidat républicain de la volonté de Téhéran de l’assassiner pour « déstabiliser et semer le chaos aux Etats-Unis ».
Donald Trump a évoqué, mercredi 25 septembre, « de grandes menaces » pesant sur sa vie émanant de l’Iran.
«L’Iran fait peser de grandes menaces sur ma vie. L’ensemble de l’armée américaine observe et attend », écrit le candidat républicain à la présidentielle de novembre sur son réseau social Truth Social. Et d’ajouter: «L’Iran a déjà pris des mesures qui n’ont pas fonctionné, mais ils vont réessayer. […] Je suis entouré de plus d’hommes, de fusils et d’armes que je n’en ai jamais vu auparavant ».
Son équipe de campagne a indiqué mardi dans un communiqué que les services de renseignements américains avaient averti l’ancien président de l’existence d’un projet iranien visant à l’assassiner.
«Le président Trump a été informé plus tôt dans la journée par le Bureau du directeur du renseignement national des menaces réelles et spécifiques de l’Iran de l’assassiner dans le but de déstabiliser et de semer le chaos aux Etats-Unis », a affirmé le directeur des communications de la campagne, Steven Cheung, dans le communiqué.
Téhéran a rejeté les accusations selon lesquelles l’Iran tenterait de tuer Donald Trump, peu après qu’un homme armé a ouvert le feu lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, tuant une personne et blessant le candidat à la présidentielle.
Quelques jours après cette tentative d’assassinat du 13 juillet, les médias américains ont rapporté que les autorités avaient reçu des renseignements sur un prétendu complot iranien contre le républicain, ce qui a conduit à renforcer sa protection.
Le Conseil de sécurité nationale américain avait réagi à ces informations en affirmant qu’il suivait «depuis des années les menaces de l’Iran contre l’ancienne administration de Donald Trump », Téhéran ne cachant pas sa volonté de revanche après la mort de Qassem Soleimani, ex-architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, tué sur ordre de Donald Trump par une attaque de drone américaine en janvier 2020 à Bagdad.
La République islamique a rejeté ces accusations, qualifiées de «malveillantes ».
France 24