L’Ong, Action humanitaire pour le développement intégré du Sénégal (AHDIS) veut que la lumière soit faite sur la supposée corruption dont le Parti démocratique sénégalais a accusé deux hauts magistrats du Conseil constitutionnel dans le processus électoral. Dans un communiqué publié lundi soir, l’Ahdis a exigé que : « la lumière sur les faits supposés de corruption sur les hauts magistrats du Conseil constitutionnel et de double nationalité des candidats à l’élection présidentielle au Sénégal. »
Elle ajoute dans le même communiqué que le 15 Février, le Conseil constitutionnel n’a pas aidé les Sénégalais à disposer d’une lecture claire sur le sort de l’élection présidentielle de 2024, à l’exception du seul propos qui exclut sa tenue à la date du 25 Février 2024. « Aucune contrainte sur la date de tenue du scrutin n’a eu lieu. Tout a été renvoyé au ministère de l’Intérieur et à la Dge », a indiqué l’Ong. Selon ses membres, le mot d’ordre des uns et des autres portant sur la tenue de l’élection présidentielle est clairement battu en brèche. Ce qui a entraîné un virement vers le slogan « organiser l’élection avant le 02 Avril 2024 ».
L’Ahdis de rappeler que les Sénégalais n’ont pas la mémoire courte. C’est pourquoi ils exigent la lumière sur la présumée corruption, le système de sélection qui provoque des doutes sur le scrutin, sur la double nationalité.
Ladite Ong souligne que « les concertations initiées par le président de la République n’apporteront aucune solution crédible et durable aux difficultés de l’heure. La crise est systémique et touche les profondeurs du mécanisme électoral qu’aucune décision de salon ne saurait régler.»
Mamadou LY