Candidat à la présidentielle de 2024, Anta Babacar Ngom a dévoilé son plan pour une révolution industrielle au Sénégal. La présidente du mouvement ARC a mis l’accent sur la création de voitures entièrement fabriquées au Sénégal.
Présidente du mouvement ARC, Anta Babacar Ngom poursuit ses déplacements à l’intérieur du pays pour «vendre» sa vision. Elle était, hier, l’hôte des populations de Diourbel. Prenant part à un grand rassemblement, elle a exposé son programme portant sur l’industrialisation du Sénégal. À cet effet, la présidente du mouvement ARC a exposé son plan consistant à la création d’une unité industrielle de fabrication de véhicules au Sénégal. Cette initiative, selon elle, sera centrée sur la conception d’une marque automobile et la production locale d’un SUV électrique, ainsi que le développement de marques d’électroménager nationales. Lesquelles visent à insuffler une nouvelle dynamique à l’économie du pays. «L’objectif principal est résolument ambitieux: d’ici 2029, la conception et la fabrication d’un SUV électrique de 300 chevaux et d’une autonomie de 500 km, entièrement réalisés au Sénégal par des citoyens sénégalais. Pour concrétiser cette ambition, Anta Babacar préconise un partenariat public-privé, réunissant l’État sénégalais, des investisseurs privés nationaux, et un acteur majeur de la scène internationale. Le choix du partenaire international repose sur son engagement envers le transfert de technologie, la formation locale de la main-d’œuvre, et la supervision de la recherche-développement», explique-t-elle.
Création d’un ministère des Affaires religieuses
Dans ce fief de la communauté mouride, la candidate Anta Babacar s’est engagée à valoriser le rôle crucial des guides religieux. En soulignant les «saintes terres» de Diourbel, elle a confirmé son ambition de soutenir les cultes variés qui contribuent à la richesse de notre diversité spirituelle. Au cœur de sa proposition, la création d’un ministère dédié aux affaires religieuses témoigne de sa volonté de placer la protection des guides religieux au centre des préoccupations nationales. En promettant un encadrement renforcé de l’enseignement religieux, le candidat vise à assurer une transmission des valeurs spirituelles dans le respect des normes éducatives. Pour elle, la reconnaissance officielle et la codification du statut de Serigne Daara constituent un pas audacieux vers la préservation et la promotion des institutions religieuses. «Cela suggère une volonté de garantir une place légitime à ces institutions dans le tissu social et culturel du pays», dit-elle. Anta Babacar a également promis d’atténuer le phénomène de la mendicité. «Cette démarche, si elle est mise en œuvre avec succès, pourrait contribuer à améliorer les conditions de vie des plus vulnérables», soutient-elle.
Magib GAYE