La gestion budgétaire a été caractérisée par une progression satisfaisante de la mobilisation des ressources. Cela grâce à la hausse des recettes fiscales et des recettes non fiscales.
La mobilisation des ressources a été satisfaisante au mois de juillet. La bonne tenue des ressources est attribuable à la progression des recettes budgétaires qui se sont accrues de 212,2 milliards, sous l’impulsion du recouvrement des recettes fiscales et des recettes non fiscales, selon la Direction de la prévention et des études économiques (Dpee). «Pour ce qui est des recettes fiscales, évaluées à 1 927,8 milliards, elles ont enregistré une hausse de 172,5 milliards, à la faveur, notamment, de l’amélioration des impôts directs, des impôts indirects et des droits d’enregistrements qui ont augmenté à fin juillet 2023», indique le rapport.
Concernant les impôts directs, le document souligne que la performance s’explique essentiellement par l’accroissement de 87,6 milliards de l’impôt sur les sociétés, avec un paiement cumulé de 319,3 milliards à fin juillet 2023 contre 231,7 milliards, un an auparavant. Concernant les taxes sur les biens et services intérieurs, elles ont enregistré une hausse de 45,3 milliards, à fin juillet 2023, soutenue, notamment, par la Tva intérieure hors pétrole.
S’agissant des droits de douane, ils se sont confortés de 8,1 % pour se situer à 584,6 milliards.
Cependant, d’après la Dpee, cette tendance haussière a été atténuée par la baisse des taxes sur le pétrole et les droits de porte sur le pétrole qui se sont contractés respectivement de 58,4 % et 35,1 %. «Quant aux recettes non fiscales, leur progression est attribuable aux recouvrements satisfaisants des dividendes et des commissions de transferts pour des montants respectifs de 24,8 milliards et 26,9 milliards», souligne le document.
Par ailleurs, le document souligne quedans le même temps, les dépenses budgétaires hors ressources extérieures, ont enregistré une contraction de -3,9 %. Ce repli est expliqué par l’évolution contrastée entre, d’une part, la baisse des dépenses de «transferts et subventions» et des investissements financés sur ressources intérieures et, d’autre part, par la hausse des charges de fonctionnement, des intérêts sur la dette et de la masse salariale. En effet, d’après la Dpee, les investissements sur ressources internes ainsi que les «transferts et subventions» se sont repliés.
Toutefois, d’après la note, cette dynamique a été contrebalancée par les hausses des dépenses en fournitures et entretien, les intérêts sur la dette (329,3 milliards) et les traitements et salaires qui se sont confortés respectivement de 9,0 %, 31,6 % et 21,3 %.
Charles Gaïky DIENE