La situation était confuse mercredi matin à Niamey. L’accès au Palais présidentiel était toujours impossible. Elle était suffisamment préoccupante pour que les autorités françaises aient été alertées au sommet de l’État, selon une information confirmée au Figaro. La rumeur d’un coup d’État s’était propagée dans la capitale nigérienne.
Les sources restaient contradictoires. Pour certaines, il s’agirait davantage d’une mutinerie et de revendications corporatistes sur les primes et les carrières de certains militaires. D’autres évoquaient une tentative de coup de force. Le président Bazoum était dans sa résidence, selon une source proche de la la présidence. Il conduisait des négociations «avec les mutins».
Ce mouvement aurait conduit la garde présidentielle à vouloir arrêter le ministre de l’Intérieur. Des tractations seraient en cours avec les mutins. Le président nigérien aurait repris le contrôle de la situation. La garde présidentielle est dirigée depuis 2011 par le général Oumar Tchaini. Le Niger avait été le théâtre d’une tentative de coup d’Etat en mars 2021 à deux jours de la prise de pouvoir du président Mohamed Bazoum.
Avec Le Figaro