Les familles des 14 victimes enregistrées lors des événements de mars 2021 ne lâche pas l’affaire. Après une plainte collective des familles auprès de la Cour de justice de la Cedeao », une nouvelle plainte sera déposé auprès du Comité des droits de l’homme des Nations-Unies.
Seydi Gassama expliquer : « nous allons faire en sorte qu’il y ait une plainte collective des familles auprès de la Cour de justice de la Cedeao », confiant que « ce sera une première étape ». Ce, dans l’espoir de voir les sept autres familles réagir. Celles-ci ont refusé de porter plainte.
En l’état, a-t-il embrayé, « comme l’État du Sénégal est coutumier des faits en matière de refus de mise en œuvre des décisions de la Cedeao, nous sommes également entrés en contact avec le comité des droits de l’homme des Nations Unies, qui sera saisi sur ces cas de personnes tuées lors des manifestations de mars 2021. Nous n’accepterons pas qu’ils (les gradés) puissent aller dans les missions des Nations-Unies si les hommes sous leur commandement commettent des violations graves des droits humains en toute impunité. Nous les signalerons systématiquement aux Nations-Unies pour qu’ils ne participent pas à ces missions-là. Parce que les Nations-Unies sont fondées sur le respect universel des droits de l’homme. Toute personne qui est mêlée à des violations des droits humains n’a pas le droit de servir sous le drapeau des Nations Unies”.
Au lendemain, l’État avait annoncé une commission d’enquête indépendante. Que tout le monde avait bien accueillie. Parce qu’il y avait une forte aspiration au sein de la population pour que la lumière soit faite. Mais, cette commission d’enquête semble ne plus être à l’ordre du jour.
Rewmi