“Ils se sont posés mercredi à 14h15 parce qu’ils n’avaient plus de pétrole. A ce moment a commencé une séquence de tracasseries administratives”, a affirmé à l’AFP le colonel Pascal Ianni, porte-parole de l’état-major des Armées françaises, ajoutant qu’ils étaient toujours en attente d’avoir une autorisation de redécoller.
“On est dans une phase de négociation” avec les autorités locales, a-t-il poursuivi. “On se retrouve face à un incident tel qu’on en a déjà connus. Ils retiennent l’hélicoptère et l’équipage”, a-t-il également précisé.
Jeudi soir, la TVGE, radio d’État équato-guinéenne, avait affirmé que cet hélicoptère avait atterri sans autorisation. Les militaires français ont été ensuite entendus au commissariat central de Bata, a-t-elle ajouté.
“Les autorités nationales n’excluent pas que cet incident militaire soit une opération d’espionnage et de provocation de Paris”, a également assuré la TVGE.
“Il n’y a pas d’affaire d’espionnage”, a assuré de son côté M. Ianni. “On a toutes les autorisations nécessaires”, a de son côté affirmé un responsable militaire français sous couvert d’anonymat.
“On s’arrête régulièrement à Bata, mais on a aussi régulièrement des problèmes de coordination avec l’aéroport de Bata. La tour de contrôle de donne pas d’autorisation d’atterrir par excès de zèle”, a-t-il ajouté.
L’hélicoptère bloqué à Bata est de type Fennec, non armé. Il effectuait une liaison logistique entre Douala, capitale économique du Cameroun, et Libreville, capitale du Gabon, qui abrite la base militaire des Eléments français au Gabon, situé au sud de la Guinée équatoriale.
Avec Nice Matin