L’ancien maire de Dakar s’est prononcé sur l’actualité qui défraie la chronique au Sénégal et la tension palpable qui règne dans le pays. Selon lui, cela ne doit laisser aucun citoyen indifférent.
A en croire Khalifa SALL, « le Sénégal qui d’antan était en paix est aujourd’hui sous le coup des rafles, des percussions qui sont organisées contre les citoyens ». Sur le plateau de la SENTV, l’ancien député estime que les Sénégalais ont trop laissé faire le régime.
« Il est temps de défendre notre pays, notre démocratie, car c’est notre démocratie qui est en danger. Ce que vivent les Sénégalais depuis quelques jours, tout le monde disait que c’est une affaire privée, aujourd’hui tout le monde est d’accord qu’il n’y a rien de privé. Si c’était seulement une affaire, il l’aurait traité comme toutes les affaires qui sont pendante au tribunal et il n’y aurait pas autant de tension . Et pour la première fois dans une affaire judiciaire qui concerne un opposant, la majorité ne s’est prononcée. Aujourd’hui le peuple a eu raison sur eux en voyant leur posture. Et ceci n’est pas bon pour un pays», explique Khalifa SALL.
Poursuivant, l’ancien responsable du Parti socialiste exhorte les Sénégalais à faire face. Selon lui, « rester dans son coin n’est pas bien, se taire n’est pas bien ». Et Khalifa SALL d’assurer que « celui qui le fait, va le regretter ». « Celui qui croit que c’est le tour de Ousmane SONKO et que son tour ne va pas venir qu’il se détrompe. De 2012 à maintenant quel opposant n’a pas été arrêté que ce soit dans le gouvernant ou dans l’opposition ? Résistons pour défendre notre pays, pour défendre notre démocratie et aussi notre frère Ousmane SONKO », explique-t-il.
Par ailleurs, faisant la corrélation entre la date de la convocation de Ousmane SONKO et le sien en 2017, Khalifa SALL invoque le mysticisme du pouvoir.
« Le 3 mars est en vogue maintenant. Ils l’ont convoqué le 3 mars comme moi et si ça se termine le 7 mars il y a matière à réfléchir. Ils ont fait ce choix, c’est surement pour une cause : mystique ou mythique. Mais, dans tous les cas de figure, nous devons nous battre pour arrêter ceux-ci et l’opposition doit s’unir faire un pour l’aider et se battre pour notre démocratie. Il ne s’agit pas de Ousmane SONKO seulement », conclut-il.
WALFNet