Soixante-quatre migrants, dont une femme enceinte et plusieurs enfants, ont été secourus en mer au cours du week-end alors qu’ils tentaient de gagner l’Angleterre à bord d’embarcations de fortune, a annoncé la préfecture maritime.
La préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a annoncé que 64 migrants ont été secourus en mer au cours du week-end alors qu’ils tentaient de gagner l’Angleterre à bord d’embarcations de fortune. Les sauvetages se sont déroulés en deux temps.
Samedi 28 novembre, 45 migrants “dont une femme enceinte et des enfants” ont d’abord été repérés au large de Leffrinckoucke, près de Dunkerque (Nord), à bord d’une petite embarcation “en difficulté”, a indiqué la préfecture dans un communiqué.
Approchés par les sauveteurs de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) de Dunkerque, ils ont finalement été récupérés par le patrouilleur des affaires maritimes Thémis, déposés à Calais, et pris en charge par les pompiers et la police aux frontières vers 18h40. Ils sont “tous sains et saufs”.
Au moins deux enfants à bord
Dans un second temps, un autre groupe de 19 migrants, signalé dans la nuit au large du Pas-de-Calais, a lui été localisé à 5h20 à 18 km au sud de Boulogne-sur-mer. Au moins deux enfants se trouvaient à bord de cette seconde embarcation. Les passagers “semblaient en état d’hypothermie”, a précisé la préfecture maritime dans un deuxième communiqué dimanche. Secourues par un patrouilleur de la douane française et déposées à Boulogne-sur-mer, ces personnes ont été confiées à la police.
Les tentatives de traversée de la Manche par bateau étaient particulièrement redoutées ce week-end par les sauveteurs en mer en raison d’une météo calme, selon une source proche des secours.
Ces tentatives se multiplient depuis 2018. Fin octobre, un naufrage a fait quatre morts et trois disparus, décimant une famille kurde iranienne, pire drame migratoire à ce jour dans la Manche.
Samedi, un nouvel accord a été signé entre Paris et Londres pour mettre un terme à l’immigration clandestine par la mer. Il prévoit notamment le doublement des patrouilles françaises à partir du 1er décembre, qui seront appuyées de drones et de radars permettant de repérer ceux qui tentent la traversée.
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