Secrétaire général du CUSEMS/authentique et coordonnateur du G20, Dame MBODJ ne mise pas un kopeck pour la reprise des cours. Dans un entretien avec Le Témoin, le syndicaliste estime que l’année scolaire est déjà perdue.
« Vous savez qu’on a déjà perdu deux mois dus aux grèves et deux autres mois à cause de la pandémie. Si vous y ajoutez un autre mois, l’année est perdue. Il y a aussi le cas des élèves de terminale qui ne pourront pas passer leurs examens au-delà du mois d’août, surtout pour ceux qui doivent voyager. Donc programmer la reprise pour le 2 juin prochain, c’est décréter l’année blanche, car elle ne pourra plus être sauvée techniquement et pédagogiquement. La seule formule qui s’impose, c’est d’agir tout de suite et maintenant », explique Dame MBODJ.
Cherchant un responsable à cette situation, le SG du CUSEMS met à l’index le gouvernement qui épie la France avant de décider. « Je rappelle que nous avons été les premiers à proposer la reprise des cours depuis le 13 avril 2020. C’est pourquoi, nous n’avons pas compris ce retour en arrière des autorités alors que notre proposition avait fait l’objet de plusieurs critiques car jugée impertinente. Mais ce que nous ne comprenons surtout pas, c’est pourquoi vouloir attendre le 2 juin prochain pour son application ? J’estime que si l’Etat est dans une logique de sauver l’année scolaire, il doit agir vite et dès maintenant, comme nous l’avions souhaité mais il faut comprendre nos Etats. Ils fonctionnent à partir du calendrier que la France leur impose », martèle Dame MBODJ.
WALFNet