Le parti démocratique sénégalais (PDS) n’a pas pris part à l’ouverture du dialogue national. Une décision prise « souverainement » par son secrétaire général national, Me Abdoulaye WADE. A en croire, Cheikh Tidiane SECK, président des cadres libéraux, il n’est pas juste de dire que c’est Karim WADE qui aurait poussé son père à acter ladite décision.
« Je n’ai pas de problème à ce qu’il le dise, c’est mon ami et je l’ai dit au frère secrétaire général national qu’on ne doit pas participer à ce dialogue dans ces conditions- là. Si c’est l’avis de Karim ou d’un autre militant, Abdoulaye WADE consulte et c’est cela sa force. Il écoute tout le monde avant de prendre une décision. Et dans ce panier de consultations, mon avis est là-dedans, celui de Karim est aussi là-dedans et ceux de beaucoup de militants. Maintenant ceux qui disent que Karim force la main de son père parce qu’il est soi-disant vieux ne connaissent pas WADE et ne le rencontrent pas », indique Cheikh Tidiane SECK, dans un entretien avec WalfQuotidien. Selon lui, « c’est le même WADE, il n’a pas changé, il a le poids de l’âge, c’est vrai, mais il a sa santé physique et mentale qui lui permet de discerner les bonnes des mauvaises herbes. Encore une fois, les statuts du parti lui permettent de décider et une fois qu’il décide, nous devons nous ranger derrière cette décision ».
« Et, même sans l’avis de WADE, je suis personnellement opposé à ce dialogue dans ces conditions », martèle Cheikh Tidiane SECK qui reconnait à Mamadou DIOP Decroix son droit d’aller répondre à l’appel du chef de l’Etat.
WALFNet