En réponse aux enseignants qui réclament la dissolution de la Coordination des étudiants, Daouda SAGNA, président de la CESL, et ses camarades bandent les muscles.
Selon eux, «si une structure syndicale mérite d’être dissoute, c’est bien ce SAES qui a su brûler aux yeux de toute la population sénégalaise une Loi nationale (incinération en février 2015 de la loi sur la réforme des universités publiques, Ndlr)». Pour un dénouement heureux de cette situation peu reluisante pour ce fleuron de l’université publique sénégalaise, la CESL a rencontré après les incidents, lors d’une réunion de crise, le gouverneur de Saint-Louis, en présence du préfet, du recteur et du directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous). «On ose espérer que nos revendications seront diligentées dans les meilleurs délais», ont dit les étudiants. Pourtant, ils informent que cette «logique de négociation a abouti à des rencontres à plusieurs reprises avec les autorités internes (recteur et DG du CROUS), les autorités externes concernées (DG SONES, DG ONAS), Amnesty international et les familles religieuses».