C’est un gouvernement renouvelé «à 50%», selon l’expression du Premier ministre, que Macky Sall a mis en place. Globalement, il est à retenir le maintien, l’entrée ou la montée en puissance des cadres de l’Apr.
Au titre des entrées, on peut citer celle de Me Malick Sall, avocat d’affaires et originaire de Matam nommé Garde des Sceaux en remplacement d’Ismaïla Madior Fall. Idem pour Cheikh Oumar Anne. Jusque-là Directeur du Coud, le maire de Ndioum passe ministre de l’Enseignement supérieur où il remplace Mary Teuw Niane. Ministre des Infrastructures dans le gouvernement sortant, Abdoulaye Daouda Diallo hérite d’une partie du portefeuille d’Amadou Bâ (Finances) qu’il va cumuler avec le Budget, anciennement géré par Birima Mangara. Une récompense pour la zone nord où le candidat Sall a réalisé ses plus gros scores électoraux.
Aly Ngouille Ndiaye, un autre cadre de l’Apr, malgré les critiques de l’opposition qui a constamment réclamé son départ, reste à la Place Washington. Même chose pour Mamadou Talla qui occupe désormais le ministère de l’Education, en remplacement de Serigne Mbaye Thiam.
Les alliés n’auront pas trop à se plaindre du relookage gouvernemental. Ainsi, Aminata Mbengue Ndiaye et Serigne Mbaye Thiam, même s’ils changent de postes, restent au gouvernement tout comme Samba Sy du Pit alors que la Ld voit son seul portefeuille ministériel lui échapper.
Ibrahima ANNE