A défaut de rentrer au bercail avec des espèces sonnantes et trébuchantes, le président SALL va débarquer à Dakar avec des suggestions et injonctions plein la tête.
En effet, pour avoir promis des financements, qui n’arriveront peut-être jamais, certains bailleurs ne se gênent pas pour indiquer au Sénégal la marche à suivre. Présent à Paris à la réunion du Groupe consultatif, le représentant du Fonds monétaire international (FMI) a invité les tenants du pouvoir à envisager des mesures contre les subventions énergétiques pour respecter les prévisions de recettes ambitieuses. «Si l’économie sénégalaise a réalisé des progrès notables au cours de ces dernières années, ces efforts doivent être consolidés par une gestion saine et des réformes au cours des prochaines années afin d’encourager les investissements du secteur privé qui doit être le moteur de la croissance et l’emploi», a soutenu Michel Lazare, repris par l’envoyé spécial de Walf Quotidien à Paris.
Et, selon le représentant du FMI l’augmentation des recettes fiscales qui doivent atteindre les 20% du PIB comme préconisé par l’UEMOA est devenue impérieuse «Des mesures de politiques fiscales essentielles sont importantes pour atteindre ces objectifs, il faut réduire les exonérations fiscales, en fondants davantage le système fiscal sur des règles. Il n’y a guère de marge pour augmenter le taux d’imposition compte tenu du niveau élevé du taux d’imposition. Par conséquent, le renforcement de l’administration fiscale sera important pour mobiliser de nouvelles ressources en faisant payer les exigibles du code des impôts», a-t-il expliqué.
WALFNet