Dans ses approches, Aliou Cissé compte sur Oumar Daff pour conduire l’équipe nationale du Sénégal au sommet du football africain. Mais dans la «tanière» des «Lions», son ancien coéquipier dérange.
Oumar Daff aurait déjà tous les diplômes requis pour exercer le métier d’entraîneur, voire de sélectionneur. Ceux qui l’ont vu à l’œuvre, avancent qu’il fait bien son travail. Quitte. Mais en équipe nationale, il commence à déranger. Et très sérieusement. Des sources concordantes soufflent que ses approches ne passent pas avec certains joueurs cadres de la «tanière». «Oumar Daff est contesté par des joueurs cadres qui voient en lui un intrus qui ne se limite pas à sa place», a confié, sous le couvert de l’anonymat, l’interlocuteur de WalfQuotidien.
Selon ce dernier, il est reproché à l’ancien arrière droit des «Lions» de la génération 2002, son excès d’autorité dans ses approches. «Il agit comme, si c’était lui le coach titulaire. Il se permet souvent d’interrompre les séances d’entraînement pour apporter des rectificatifs qui n’ont pas d’effet» se désole notre source. C’est ce qui explique, poursuit-elle, «ses altercations avec Diafra Sakho et certains joueurs cadres lors de la Coupe du monde».
Pourtant, dans la nomenclature du staff technique des «Lions», Oumar Daff n’a aucune fonction principale à occuper. Il a juste été imposé par le sélectionneur, Aliou Cissé, qui chercherait ainsi à avoir, à ses côtés, une compétence de plus. Il intervient ainsi comme pigiste pendant les campagnes internationales. C’est-à-dire, qu’il est payé en prime comme tous les joueurs et autres membres des corps médical et intendance. Mais après le Mondial raté de Moscou 2018, certains joueurs cadres ne voudraient plus «le revoir roder autour de la «tanière».
Nicolas SONKO