Hommage à Serigne Moustapha CISSE
L’émotion conjuguée à l’urgence rend les choix et les décisions difficiles. Devant la mort d’un être cher, il se présente à nous deux alternatives : soit le pleurer ; soit magnifier sa vie.
Magnifier sa vie semble pour nous le meilleur choix mais on n’interdira point aux autres de pleurer si c’est ce qui les soulage.
La mort, la faucheuse, comment faudrait-il l’appeler,- a encore frappé. Elle a frappé un des nôtres. Un fils de ce pays, des plus vertueux et des plus valeureux : notre très illustre Moustapha CISSE. Quel titre doit-on lui faire porter : excellence, très distingué marabout, éminent intellectuel, homme de culture, homme d’Etat. On peut tout lui attribuer tellement il fut à la hauteur de toutes les appellations. Mais votre serviteur lui, préfère le terme homme de synthèse. Oui, Moustapha CISSE, fut un homme à la fois de synthèse et de syncrétisme. Il symbolisait les deux faces de notre société qui semblent dans l’absolu inconciliables malgré les apparences. Le paradigme a beau être présent dans toutes les prises de paroles publiques, nous savons tous que chacun des deux pouvoirs, le temporel et le spirituel, est foncièrement jaloux de ses prérogatives. En Serigne Moustapha ce mariage paradigmatique s’est opéré dans une sainte alchimie. L’homme fut un éminent intellectuel. Très brillant, chacune de ses sorties furent à la fois un exercice oratoire d’une rare facture et un cours magistrale dense et digeste. Il fut aussi un marabout, un khalife tenez-vous bien. Depuis 1990, date du rappel à Dieu de feu Maguette CISSE, Serigne Moustapha est à la tête de la famille de Mame Abdou CISSE de Pire. Il recevait toutes les communautés religieuses de ce pays et leur rendait visite constamment. Même la communauté chrétienne jouissait de sa courtoisie et de son humanité. Les questions qui touchent à l’islam, à la géopolitique, à la géostratégie, à la sécularisation, à l’extrémisme et la montée exponentielle du terrorisme trouvaient chez cet homme les deux types de réponses possibles : une réflexion scientifique profonde mais objective et une position religieuse tranchée mais lucide. Au plus fort de- la crise malienne, il déclara publiquement- c’était à l’occasion de la commémoration d’un gamou de Pire- : « l’islam est une religion dont les principes commandent la cohabitation pacifique, le respect de l’autre et le dialogue interreligieux. L’islam n’a rien à voir avec le terrorisme qui, actuellement, constitue une menace contre tous les pays de la sous-région africaine. Le gouvernement et toutes les organisations qui veillent sur la paix et la sécurité doivent prendre leurs responsabilités pour lutter énergiquement contre ce phénomène. ».
Interpellé sur la situation politique, il analyse froidement et sans parti pris aussi bien le discours que les hommes qui le portent. Pour lui, les hommes politiques dignes d’être appelés par ce nom se comptent sur le bout des doigts. Les politiciens eux sont légion c’est la raison pour laquelle les débats politiques sont d’une pauvreté déroutante. Au micro d’un confrère, il tint les propos que voici : « au Sénégal, le discours des hommes politiques est un discours de division, un discours qui n’unit guère. Si on devait compter les hommes politiques dans ce pays, on en serait à cinq ; on n’atteindrait pas le nombre six. Il y a pour ainsi dire plus de politiciens que d’hommes politiques. Un politicien n’est intéressé que par le pouvoir. Ceux qui ne sont pas au pouvoir ne disent jamais rien de bien des gouvernants ; les gouvernants à leur tour rechignent à s’entendre avec ceux de l’autre bord (l’opposition). Tout ce tollé et ces concerts d’injures ne se justifient que par l’avidité de pouvoir de chacun de ces hommes ». Comme s’il était nostalgique de la belle époque, de l’âge d’or de l’histoire politique sénégalaise, il ajoute : « ce à quoi nous étions habitués par le passé, c’était de voir un homme politique avec un projet de société bancable et bien ficelé mais tel n’est pas le cas aujourd’hui. Aujourd’hui, on s’attaque et s’insulte par presse interposée ». Enfin en homme de DIEU, il rappelle les célèbres versets de la sourate Al Imran qui parlent de la royauté : « le pouvoir est le seul fait de Dieu. C’est Dieu seul qui le donne et il l’attribue à qui il veut comme il l’a clairement mentionné dans le coran ».
Qui n’a pas aimé cet homme ? Qui ne l’a pas aimé après l’avoir écouté ? Qui n’a pas bénéficié de ses conseils avisés qu’il distillait malgré son âge avancé et une santé précaire. Qui ne l’a pas suivi sur les plateaux de télévision, à la radio, durant les cérémonies religieuses, bref, partout ? Quel journaliste ne lui a pas posé de questions partout où il était possible de l’accrocher ? Qui n’a pas été séduit par la modestie de cet homme qui pouvait prévaloir un parcours honorable sur tout, même sur le commerce naturel aves ses semblables ? Tout le monde l’aimait, se plaisait en sa compagnie et jamais ne se lassait de lui. Tout le monde était subjugué par sa voix, sa parfaite maîtrise de la langue arabe qui n’était pas sans émouvoir les arabes eux-mêmes. Il rappelait un jour, qu’un arabe lui fit la confession lors d’un séminaire que tous les notables arabes, las savants y compris, étaient toujours impressionnés par la diction et la rhétorique de cheikh Tidiane SY Al Maktoum, de Barhame DIOP et de lui-même. Chacune de leur prise de parole était un régal pour leur auditoire – arabe de souche pour la plupart. Les services rendus à son peuple sont tellement nombreux qu’on ne pourrait les énumérer ici. On peut juste à titre illustratif citer sa contribution au rétablissement des relations diplomatiques entre le Sénégal et le royaume chérifien d’Arabie saoudite dans un contexte où notre président de la République était de confession chrétienne. Les archives étant disponibles, Je ne reviendrai pas sur les détails.
L’homme fut d’une simplicité sans pareille et d’une humilité qui vous met mal à l’aise s’il vous est donné d’être nez à nez avec lui.
Ce plaisir m’est donné, grâce à DIEU, à l’occasion de l’une des ziaras de Diamal dont il a été l’illustre coordonnateur depuis plusieurs années. L’homme m’a reçu dans sa résidence pendant deux heures d’horloge. Nous discutâmes de tout et de rien. Il me prodigua des conseils de l’ordre de ceux qu’il disait à son propre fils. Il m’apprécia vivement et tint même des mots à mon endroit, que par modestie, je voudrai garder pour moi seul. Je prie mon ami Souleymane DIEME et le fils du marabout présents à la rencontre de ne point trahir ce secret que chacun de nous devra, en bandoulière, porter comme de véritables viatiques. Vêtu d’une belle tunique d’une blancheur qui n’avait d’égal que son beau et éclatant sourire, d’un bonnet rouge comme il les aimait, il laissa échapper ces quelques mots : « professeur, on m’a dit ce matin que c’est vous qui devez prononcer une communication sur la vie et l’œuvre de Borom Diamal. » Je répondis naturellement par l’affirmative tout en essayant de justifier le choix porté sur ma personne. Je répondis en ces termes : « excellence, le comité d’organisation avait organisé un panel au lycée. J’étais désigné par le comité scientifique comme modérateur de ces activités ou il y avait de grands intellectuels comme l’universitaire docteur Djim DRAME. Il m’était fait honneur de lire le discours de clôture. Ce que je fis ; ce qui fut bien apprécié par les autorités religieuses de DIAMAL, le khalife au premier chef. C’est d’ailleurs ce dernier qui a donné instruction au comité de faire relire la communication durant la cérémonie officielle. C’est le seul motif de ma présence ici car je sais que Diamal regorge d’intellectuels et de savants plus autorisés que moi pour parler du saint homme. » Et lui d’ajouter : « professeur, si le khalife t’a choisi, c’est sans doute pour une bonne raison. Bon, lisez le texte que je l’entende moi-même ». A la fin de ma lecture, il me félicita chaleureusement et me dit avec son beau sourire et sa belle voix de stentor « professeur, cette histoire c’est comme cela que je l’ai connue moi-même. Je pourrai juste en guise de complément d’informations ajouter que Borom Diamal était parti en Mauritanie pour apprendre le soufisme auprès d’un érudit du nom d’Aboubakr DEYMANI. D’ailleurs, c’est lui qui est l’homonyme de son fils aîné El hadji Babou mariétou ». Le soir venu, je me suis livré à cet exercice avec le sentiment que tout allait bien se passer puisque l’homme de Dieu, à la suite du khalife Mame Abdou CISSE, avait béni l’idée et l’avait cautionnée. Devant de grands intellectuels et d’éminents islamologues nous avons présenté notre texte dans son intégralité, mieux selon certains, que la prestation de la matinée. Le marabout m’a une nouvelle fois félicité devant le public qui, pour la plupart ignorait les raisons de ma présence au milieu de ces hôtes de marque dont le représentant du khalife des mourides Serigne Bara Lahad MBACKE. Ça commençait à jaser de partout avant que le marabout ne remette les choses en ordre. Je n’oublierai jamais ces instants. Je n’oublierai non plus tout ce qu’il a pu me dire. Je présente mes condoléances les plus sincères à sa famille, à tous les chefs religieux de ce pays. A son compagnon de route Serigne Abdoul Aziz AL amine avec qui, il était très actif dans les associations musulmanes. Je présente mes condoléances les plus sincères.
Au chef de l’Etat le Président Macky SALL pour qui l’homme avait à la fois une grande affection et une grande admiration, je présente mes sincères condoléances au nom de tous les citoyens de la république.
Que la bénédiction d’Allah accompagne le noble croyant Moustapha, le choisi, l’élevé au-dessus de tout comme le veut son prénom. Que le paradis soit son refuge et qu’il y retrouve sa félicité. Qu’il soit attesté par Dieu lui-même que sa vie n’a pas été vaine.
Que son esprit continue à nous éclairer ; que ses principes soient éternels.
Bon repos excellence !
Mouhamadou DRAME
Professeur de lettres
Journaliste et diplômé en communication publique et Politique
Responsable politique APR et coordonnateur de la CCR
BON REPOS, EXCELLENCE !
L’émotion conjuguée à l’urgence rend les choix et les décisions difficiles. Devant la mort d’un être cher, il se présente à nous deux alternatives : soit le pleurer ; soit magnifier sa vie.
Magnifier sa vie semble pour nous le meilleur choix mais on n’interdira point aux autres de pleurer si c’est ce qui les soulage.
La mort, la faucheuse, comment faudrait-il l’appeler,- a encore frappé. Elle a frappé un des nôtres. Un fils de ce pays, des plus vertueux et des plus valeureux : notre très illustre Moustapha CISSE. Quel titre doit-on lui faire porter : excellence, très distingué marabout, éminent intellectuel, homme de culture, homme d’Etat. On peut tout lui attribuer tellement il fut à la hauteur de toutes les appellations. Mais votre serviteur lui, préfère le terme homme de synthèse. Oui, Moustapha CISSE, fut un homme à la fois de synthèse et de syncrétisme. Il symbolisait les deux faces de notre société qui semblent dans l’absolu inconciliables malgré les apparences. Le paradigme a beau être présent dans toutes les prises de paroles publiques, nous savons tous que chacun des deux pouvoirs, le temporel et le spirituel, est foncièrement jaloux de ses prérogatives. En Serigne Moustapha ce mariage paradigmatique s’est opéré dans une sainte alchimie. L’homme fut un éminent intellectuel. Très brillant, chacune de ses sorties furent à la fois un exercice oratoire d’une rare facture et un cours magistrale dense et digeste. Il fut aussi un marabout, un khalife tenez-vous bien. Depuis 1990, date du rappel à Dieu de feu Maguette CISSE, Serigne Moustapha est à la tête de la famille de Mame Abdou CISSE de Pire. Il recevait toutes les communautés religieuses de ce pays et leur rendait visite constamment. Même la communauté chrétienne jouissait de sa courtoisie et de son humanité. Les questions qui touchent à l’islam, à la géopolitique, à la géostratégie, à la sécularisation, à l’extrémisme et la montée exponentielle du terrorisme trouvaient chez cet homme les deux types de réponses possibles : une réflexion scientifique profonde mais objective et une position religieuse tranchée mais lucide. Au plus fort de- la crise malienne, il déclara publiquement- c’était à l’occasion de la commémoration d’un gamou de Pire- : « l’islam est une religion dont les principes commandent la cohabitation pacifique, le respect de l’autre et le dialogue interreligieux. L’islam n’a rien à voir avec le terrorisme qui, actuellement, constitue une menace contre tous les pays de la sous-région africaine. Le gouvernement et toutes les organisations qui veillent sur la paix et la sécurité doivent prendre leurs responsabilités pour lutter énergiquement contre ce phénomène. ».
Interpellé sur la situation politique, il analyse froidement et sans parti pris aussi bien le discours que les hommes qui le portent. Pour lui, les hommes politiques dignes d’être appelés par ce nom se comptent sur le bout des doigts. Les politiciens eux sont légion c’est la raison pour laquelle les débats politiques sont d’une pauvreté déroutante. Au micro d’un confrère, il tint les propos que voici : « au Sénégal, le discours des hommes politiques est un discours de division, un discours qui n’unit guère. Si on devait compter les hommes politiques dans ce pays, on en serait à cinq ; on n’atteindrait pas le nombre six. Il y a pour ainsi dire plus de politiciens que d’hommes politiques. Un politicien n’est intéressé que par le pouvoir. Ceux qui ne sont pas au pouvoir ne disent jamais rien de bien des gouvernants ; les gouvernants à leur tour rechignent à s’entendre avec ceux de l’autre bord (l’opposition). Tout ce tollé et ces concerts d’injures ne se justifient que par l’avidité de pouvoir de chacun de ces hommes ». Comme s’il était nostalgique de la belle époque, de l’âge d’or de l’histoire politique sénégalaise, il ajoute : « ce à quoi nous étions habitués par le passé, c’était de voir un homme politique avec un projet de société bancable et bien ficelé mais tel n’est pas le cas aujourd’hui. Aujourd’hui, on s’attaque et s’insulte par presse interposée ». Enfin en homme de DIEU, il rappelle les célèbres versets de la sourate Al Imran qui parlent de la royauté : « le pouvoir est le seul fait de Dieu. C’est Dieu seul qui le donne et il l’attribue à qui il veut comme il l’a clairement mentionné dans le coran ».
Qui n’a pas aimé cet homme ? Qui ne l’a pas aimé après l’avoir écouté ? Qui n’a pas bénéficié de ses conseils avisés qu’il distillait malgré son âge avancé et une santé précaire. Qui ne l’a pas suivi sur les plateaux de télévision, à la radio, durant les cérémonies religieuses, bref, partout ? Quel journaliste ne lui a pas posé de questions partout où il était possible de l’accrocher ? Qui n’a pas été séduit par la modestie de cet homme qui pouvait prévaloir un parcours honorable sur tout, même sur le commerce naturel aves ses semblables ? Tout le monde l’aimait, se plaisait en sa compagnie et jamais ne se lassait de lui. Tout le monde était subjugué par sa voix, sa parfaite maîtrise de la langue arabe qui n’était pas sans émouvoir les arabes eux-mêmes. Il rappelait un jour, qu’un arabe lui fit la confession lors d’un séminaire que tous les notables arabes, las savants y compris, étaient toujours impressionnés par la diction et la rhétorique de cheikh Tidiane SY Al Maktoum, de Barhame DIOP et de lui-même. Chacune de leur prise de parole était un régal pour leur auditoire – arabe de souche pour la plupart. Les services rendus à son peuple sont tellement nombreux qu’on ne pourrait les énumérer ici. On peut juste à titre illustratif citer sa contribution au rétablissement des relations diplomatiques entre le Sénégal et le royaume chérifien d’Arabie saoudite dans un contexte où notre président de la République était de confession chrétienne. Les archives étant disponibles, Je ne reviendrai pas sur les détails.
L’homme fut d’une simplicité sans pareille et d’une humilité qui vous met mal à l’aise s’il vous est donné d’être nez à nez avec lui.
Ce plaisir m’est donné, grâce à DIEU, à l’occasion de l’une des ziaras de Diamal dont il a été l’illustre coordonnateur depuis plusieurs années. L’homme m’a reçu dans sa résidence pendant deux heures d’horloge. Nous discutâmes de tout et de rien. Il me prodigua des conseils de l’ordre de ceux qu’il disait à son propre fils. Il m’apprécia vivement et tint même des mots à mon endroit, que par modestie, je voudrai garder pour moi seul. Je prie mon ami Souleymane DIEME et le fils du marabout présents à la rencontre de ne point trahir ce secret que chacun de nous devra, en bandoulière, porter comme de véritables viatiques. Vêtu d’une belle tunique d’une blancheur qui n’avait d’égal que son beau et éclatant sourire, d’un bonnet rouge comme il les aimait, il laissa échapper ces quelques mots : « professeur, on m’a dit ce matin que c’est vous qui devez prononcer une communication sur la vie et l’œuvre de Borom Diamal. » Je répondis naturellement par l’affirmative tout en essayant de justifier le choix porté sur ma personne. Je répondis en ces termes : « excellence, le comité d’organisation avait organisé un panel au lycée. J’étais désigné par le comité scientifique comme modérateur de ces activités ou il y avait de grands intellectuels comme l’universitaire docteur Djim DRAME. Il m’était fait honneur de lire le discours de clôture. Ce que je fis ; ce qui fut bien apprécié par les autorités religieuses de DIAMAL, le khalife au premier chef. C’est d’ailleurs ce dernier qui a donné instruction au comité de faire relire la communication durant la cérémonie officielle. C’est le seul motif de ma présence ici car je sais que Diamal regorge d’intellectuels et de savants plus autorisés que moi pour parler du saint homme. » Et lui d’ajouter : « professeur, si le khalife t’a choisi, c’est sans doute pour une bonne raison. Bon, lisez le texte que je l’entende moi-même ». A la fin de ma lecture, il me félicita chaleureusement et me dit avec son beau sourire et sa belle voix de stentor « professeur, cette histoire c’est comme cela que je l’ai connue moi-même. Je pourrai juste en guise de complément d’informations ajouter que Borom Diamal était parti en Mauritanie pour apprendre le soufisme auprès d’un érudit du nom d’Aboubakr DEYMANI. D’ailleurs, c’est lui qui est l’homonyme de son fils aîné El hadji Babou mariétou ». Le soir venu, je me suis livré à cet exercice avec le sentiment que tout allait bien se passer puisque l’homme de Dieu, à la suite du khalife Mame Abdou CISSE, avait béni l’idée et l’avait cautionnée. Devant de grands intellectuels et d’éminents islamologues nous avons présenté notre texte dans son intégralité, mieux selon certains, que la prestation de la matinée. Le marabout m’a une nouvelle fois félicité devant le public qui, pour la plupart ignorait les raisons de ma présence au milieu de ces hôtes de marque dont le représentant du khalife des mourides Serigne Bara Lahad MBACKE. Ça commençait à jaser de partout avant que le marabout ne remette les choses en ordre. Je n’oublierai jamais ces instants. Je n’oublierai non plus tout ce qu’il a pu me dire. Je présente mes condoléances les plus sincères à sa famille, à tous les chefs religieux de ce pays. A son compagnon de route Serigne Abdoul Aziz AL amine avec qui, il était très actif dans les associations musulmanes. Je présente mes condoléances les plus sincères.
Au chef de l’Etat le Président Macky SALL pour qui l’homme avait à la fois une grande affection et une grande admiration, je présente mes sincères condoléances au nom de tous les citoyens de la république.
Que la bénédiction d’Allah accompagne le noble croyant Moustapha, le choisi, l’élevé au-dessus de tout comme le veut son prénom. Que le paradis soit son refuge et qu’il y retrouve sa félicité. Qu’il soit attesté par Dieu lui-même que sa vie n’a pas été vaine.
Que son esprit continue à nous éclairer ; que ses principes soient éternels.
Bon repos excellence !
Mouhamadou DRAME
Professeur de lettres
Journaliste et diplômé en communication publique et Politique
Responsable politique APR et coordonnateur de la CCR