La marche des femmes de Grand Yoff pour la libération du maire de Dakar a failli dégénérer.
Tout allait bien jusqu’au niveau du terrain de Khar Yalla, où les manifestants accompagnés d’une foule immense ont été stoppés par les forces de l’ordre chargés d’encadrer la marche. Ces derniers bloquent le passage en brandissant comme argument que l’itinéraire indiqué par le préfet devait s’arrêter à ce niveau. Selon les manifestants, le point de chute de la marche était prévu devant la porte du groupe Wal Fadjri. «Il m’avait été notifié que la marche s’arrête au terrain de khar Yalla. J’ai été indulgent avec vous. On ne devait même pas en arriver là. Vous devez rester à distance des forces de l’ordre. Reculez ! Sinon les policiers vont réagir», ordonne le commandant de police qui guidait la marche. Un ordre que les manifestants n’entendaient pas respecter. «Il était question d’aller jusqu’au groupe de Wal Fadjri. C’est là-bas qu’on avait prévu le point de presse. Au début, vous étiez une minorité dans notre groupe et raison pour laquelle, vous n’avez pas voulu que nous comprenions votre démarche. Votre intention était de saboter notre manifestation. Nous avons le droit de manifester où nous voulons et n’importe quand. Nous sommes dans un pays de droit», protestent les manifestants.
La situation allait dégénérer. Et, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, c’est Barthélémy DIAS qui a fait éviter le pire en dissuadant les marcheuses qui ont rebroussé chemin pour terminer leur marche au terrain de Khar Yalla.
WALF