Les tenants du pouvoir ne veulent plus entendre dire que la «croissance ne se mange pas ».
Pour le ministre en Charge du suivi du PSE dire cela c’est ne pas maîtriser tous les paramètres et ne pas voir ce qui se passe dans le pays.
«Dire que la croissance ne se mange pas c’est nier le fait que les chefs de familles qui ont trouvé du travail dans le cadre de la mise en œuvre du PSE qui nous a permis d’atteindre de façon continue un taux de croissance de plus de 6%, que de tous les travailleurs de Diamniadio, un site où il y a 2 ans était un espace vide, où on s’active à la construction d’une ville nouvelle et surtout les sénégalais qui se sont investis dans l’agriculture ; que le fruit de leurs efforts qui se retrouvent tous les jours dans les plats qu’ils offrent à leurs familles ne sont pas tirés de la croissance. Oui la croissance se mange et elle nourrit son peuple», soutient Abdoul Aziz TALL, qui prenait part, ce jeudi, à l’atelier de lancement de la revue annuelle conjointe de la politique économique et sociale (Rac 2017).
L’ancien directeur de la LONASE anticipe ainsi les critiques qui pourraient accompagner la nouvelle annonce du ministre Amadou BA qui fixe le taux de croissance du Sénégal en 2016 à 6,7%.
WALFNet