C’est demain jeudi que le maire de Mermoz Sacré-Cœur va être édifié sur le sort que Dame justice lui réserve.
Après un procès éclair de quelques quarante-huit heures, la sentence tant attendue tombe ce 16 février. Si le juge suit le réquisitoire du procureur, les carottes de DIAS-fils sont cuites. En effet, ce dernier avait requis une peine d’emprisonnement ferme de dix ans contre lui, 5 ans pour ses présumés complices et 2 ans ferme pour les nervis qui s’en sont pris à sa mairie.
Délesté de son immunité parlementaire, démis de ses fonctions de Secrétaire élu à l’Assemblée nationale, Barthélémy DIAS pourrait voir, en cas de condamnation, son avenir politique écrit en crayon et au pointillé. Accusé de délit de coups mortels, de coups et blessures volontaires et de détention illégale d’arme sans autorisation administrative, DIAS-fils est parti pour être inéligible.
Le responsable socialiste est poursuivi dans le cadre du meurtre de Ndiaga DIOUF survenu le 22 décembre 2011, lors de l’attaque de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur par un groupe de nervis.
WALFnet