La victoire du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba à la présidentielle du 27 août a été confirmée par la Cour constitutionnelle.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a appelé à “un dialogue politique” avec l’opposition, peu après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle.
“J’appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l’élection du 27 août, à un dialogue politique”, a-t-il dit dans une allocution télévisée. “Lorsqu’au sortir d’une élection des familles pleurent des morts, c’est une trahison de la démocratie”, a souligné le chef de l’Etat, affirmant “plus jamais ça”.
La demande du recomptage des voix dans la province du Haut-Ogooué, fief des Bongo dans le sud-est du pays déposée par deux candidats de l’opposition dont son rival Jean Ping a été déclarée irrecevable. Selon les résultats communiqués tard dans la nuit du 23 septembre par la Cour constitutionnelle, le chef de l’État Ali Bongo s’impose avec 50,66 pour cent des suffrages. Il est suivi de Jean Ping avec 47,24 pour cent.
Jean Ping, candidat arrivé deuxième, derrière Ali Bongo Ondimba, conteste les résultats de l’élection présidentielle. Il avait le 8 septembre déposé auprès de la Cour constitutionnelle du Gabon un recours visant à faire annuler la réélection du président Ali Bongo Ondimba. L’opposant demandait à la Cour d’autoriser un recomptage des voix dans la province du Haut-Ogooué, fief des Bongo dans le sud-est du pays.
Bbc